1. 0217 Une soirée et une nuit que je n’oublierai pas.


    Datte: 06/09/2020, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    ... direct recracher mon sperme. Il n’en est rien. Le bogoss me regarde droit dans les yeux, me sourit. Et il avale. Lentement, il avale mon jus. C’est la première fois que ça m’arrive. Et c’est sacrément excitant. Et ça touche une corde sensible de mon égo masculin que je ne savais même pas posséder.
    
    Jérém m’embrasse et je retrouve le goût de mon sperme.
    
    « T’as aimé ? » il me questionne.
    
    « Oui… et toi ? ».
    
    « Oui… ».
    
    Un instant plus tard, je suis à nouveau à genoux devant lui. Je le pompe. Et la venue de son orgasme est accompagnée par des râles bien sonores.
    
    A Toulouse, il se faisait violence pour étouffer ses râles de plaisir « Il y des voisins » il m’avait repris à plusieurs reprises. Mais ici, à la montagne, il n’y a pas de voisins, on peut se lâcher. Le bogoss exprime son plaisir sans réticence.
    
    Sa jouissance se manifeste par de grands traits chaud et lourds qui répandent son délicieux goût de jeune mâle dans ma bouche. Et j’avale sa semence jusqu’à la dernière moindre goutte.
    
    Nous nous échangeons de nouveaux bisous. Je retrouve son goût mélangé à mon goût à moi. Ça doit en être de même pour lui. Mais ça n’a pas l’air de le déranger. Ce soir, nous avons mélangé nos jus. Mon corps et mon esprit tanguent dans une ivresse qui me donne le tournis.
    
    Jérém fume une cigarette accroupi devant la cheminée. Je m’approche de lui et je le prends dans mes bras. Je lui fais des bisous dans le cou. Le bogoss jette sa cigarette fumée qu’à moitié dans le foyer. Il ...
    ... se retourne et il m’embrasse à son tour.
    
    Au lit, nous nous prenons dans les bras l’un de l’autre. Nos corps nus se cherchent, s’enlacent, se collent, se frottent, s’excitent. La pilosité de mon bomâle me donne des frissons. Sa barbe de plusieurs jours est en train de dépasser le stade « ça pique » et de glisser vers le stade « elle est douce ». Elle frotte contre ma peau et fait des étincelles. Quant aux poils sur son torse, je ne me lasse pas de plonger mon nez dedans, de m’enivrer de leur douceur, de leur chaleur parfumée.
    
    Dans les bras, dans les draps de mon Jérém, je suis bien. L’excitation, l’ivresse cèdent peu à peu le pas à une indescriptible sensation de bien être qui envahit tous mes sens et mon esprit. Il n’y a pas de sensation plus intense, plus émouvante, plus douce que celle de désirer et de sentir désiré en retour. A part celle d’aimer et se sentir aimé en retour.
    
    « J’ai envie de toi » j’entends mon bobrun chuchoter à mon oreille. Formule envoûtante pour mes oreilles. Sa voix, vibration virile, son souffle chaud, le contact de ses lèvres qui effleurent mon oreille, sa queue raide pressée contre la mienne : son envie devient instantanément la mienne.
    
    Ses mains me font lentement m’allonger sur le ventre. Le bogoss se glisse sur moi. Sa queue raide se cale entre mes fesses. Sa langue parcourt mes oreilles, ma nuque, mon cou. Elle descend lentement, très lentement le long de mon dos, me procurant des rafales de frissons. Elle s’attarde à hauteur de mes ...
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