1. Illustrations


    Datte: 01/09/2020, Catégories: fh, couple, copains, amour, volupté, Oral pénétratio, fdanus, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... cache derrière une certaine originalité, avec mes chapeaux, mes jupes, mes fripes larges, mix des années baba-cool et de la France paysanne des siècles d’avant ! Ne t’esquinte pas, je le sais fort bien, j’en suis consciente !
    — Mais non, t’exagères !
    — Ah oui ? Alors dis-moi qui voudrait de moi ? D’une grosse mémère au look baba-cool version 2000, d’une fille qui a vingt kilos en trop, un visage rond, avec trop de courbes, ronde de partout ? Qui ? Hein, qui ?
    — Moi, par exemple !
    
    Il est rare qu’on me coupe ainsi le sifflet mais Julien a particulièrement réussi son effet ! Estomaquée, j’arrive à bredouiller :
    
    — Tu… tu rigoles, n’est-ce pas ?
    — Pas du tout, Lilou…
    
    Il se lève, pose un billet sur la table et finit d’un trait son coca. Il agrippe mon bras et m’entraîne avec lui dans une rue sinueuse, laissant derrière nous une glace qui n’en finit pas de fondre. Pas moyen de lui résister. Nous marchons ainsi durant trois minutes ou quatre, en silence, le temps d’arriver dans un petit parc ombragé et désert. Un banc nous attend, nous nous y reposons. Il soupire :
    
    — J’aurais préféré d’autres circonstances mais voilà : je suis jaloux !
    — Pardon ?
    — Eh bien oui, j’ai été jaloux de ton Joan et je le suis toujours !
    — Tu es jaloux de Joan ? dis-je, incrédule.
    — J’avoue que ça m’a fait un peu de peine quand tu as relaté ta rupture sur ton blog, d’autant que j’étais content pour toi que ça aille bien entre toi et lui. Mais depuis lundi que je te connais vraiment, je ...
    ... suis jaloux.
    — Tu es jaloux ?
    — Tu te répètes, Lilou…
    
    Je secoue la tête. S’il y en a bien une à laquelle je ne m’attendais pas, c’est bien celle-là. Je pose mon chapeau sur le banc.
    
    — Je… je ne m’attendais pas à ça, Julien…
    — Je m’en doute. Moi non plus.
    — Je… euh… Comment dire ?
    — Je sais : tu m’aimes bien mais c’est niet.
    — Non !
    
    Je suis la première surprise de ce « non » si catégorique. Julien aussi. Il récupère vite car je vois déjà briller quelque chose dans ses yeux.
    
    — Non ?
    — Oui, je t’aime beaucoup, oui, tu comptes pour moi, oui, je me sens bien avec toi mais… c’est trop récent…
    — Hum hum, je comprends…
    — Merci.
    
    Et nous restons assis, silencieux, sans oser nous regarder.
    
    Julien prend une grande respiration tout en agrippant le rebord du banc, il secoue un peu les jambes, un peu comme un athlète qui s’apprête à se lancer dans la compétition.
    
    — Lilou !
    — Euh… oui ?
    — Autant ne plus tourner autour du pot : tu me plais énormément, tu me rends dingue et j’ai envie que tu restes pour toujours à la maison, avec moi, nous deux, ensemble.
    — Ah… euh…
    — Oui, je me sens si bien avec toi, j’ai l’impression que nous nous sommes toujours connus, que tu es là auprès de moi depuis longtemps, même si je sais pertinemment que nous ne nous sommes rencontrés que lundi. Bon, c’est vrai que j’en savais déjà un peu sur toi avant. Si j’avais un bouquet de fleurs et si je n’avais pas peur de te paraître ridicule, je me jetterais bien à tes pieds pour te demander ...
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