1. Un an de galère ("Trois mois de vacances", la suite)


    Datte: 01/09/2020, Catégories: fh, hplusag, entreseins, Oral 69, pénétratio, fsodo, Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    ... Popaul de la léthargie bienheureuse dans laquelle, il était tombé. Pas vraiment perturbée, elle s’endormit, blottie contre moi. Je ne trouvais pas le sommeil. D’avoir fait l’amour avec beaucoup de plaisir à la clé m’avait, paradoxalement, foutu le moral à zéro. Je m’étais éclaté, mais cela n’avait rien de commun avec cette communion qui s’établissait avec Ki… Mai Line. L’amitié, la tendresse, la complicité même l’humour avait répondu présent, mais il manquait ce petit, pardon ce gros plus, cette flamme, qui faisait que chacune de nos étreintes finissait en feu d’artifice.
    
    En plus cette confusion récurrente entre les deux frangines me prenait la tête. Ça tournait à la mauvaise histoire genre conte pornographique à la Domi Dupon. Me restait plus qu’à séduire la mère et là, on y était vraiment. Je devais réagir.
    
    Au petit matin, quand Gisèle se réveilla, je n’avais pas dormi du tout, mais je savais ce que j’allais faire. Elle me trouva adossé à un oreiller, les yeux dans le vague. En me caressant le visage, elle me dit d’une voix inquiète :
    
    — Tu ne m’en veux pas ?
    — T’en vouloir et de quoi ?
    — Tu sais bien ce que je veux dire.
    — Certes non. Nous avons passé un super Noël et tu m’as permis de comprendre que je devais me reprendre en main.
    — Et ?
    — Je sais ce que je vais faire. Si tu es satisfaite de mes services, j’aimerais que nous passions le réveillon ensemble et ensuite…
    
    Je lui expliquai ce que j’avais décidé et nous reprîmes nos travaux pratiques. Travaux ...
    ... pratiques qui prirent fin lors de mon départ.
    
    **********
    
    Ou presque
    
    11 juin 1997(suite) :
    
    Viendra, viendra pas ? Ce mantra tourne en boucle dans ma tête. Ce jour doit marquer nos retrouvailles. Mais que va-t-il se passer ?
    
    Cette période de solitude m’a permis de faire le ménage dans mon esprit. Aujourd’hui, pour moi, il ne subsiste aucune ambiguïté. Je sais ce que je veux. Il ne me reste plus assez de temps pour tergiverser alors je vais profiter.
    
    Sursaut. L’avion, cette fois, je l’entends, j’en suis sûr. Finalement, elle est venue. Une joie intense, la peur aussi qui me tord le ventre. Je n’arrive pas à croire que dans quelques minutes, elle va être là. Pourtant, lorsque je lui ai proposé, sa réponse a été spontanée. Je me lève précipitamment. Trop pressé de la retrouver, je heurte la table, les deux coupes et la bouteille prennent un aller simple pour Parterre. Je suis déjà au bas des escaliers. L’hydravion approche du petit ponton que j’ai fait installer.
    
    Lorsque j’y arrive, Ernesto vient de couper les moteurs du petit appareil. Trente secondes plus tard, elle est dans mes bras, brève étreinte, rapide baiser, tendre, mais chaste puis j’aide Ernesto à descendre les bagages. Il refuse le verre que je lui propose avec un clin d’œil égrillard, prétextant qu’il a un horaire serré. Pour dire vrai, nous n’insistons pas.
    
    Dès que l’avion glisse sur la lagune, le temps paraît s’arrêter. Nous sommes là figés, face à face, les yeux dans les yeux. Effrayés, sans ...
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