1. Divagations entre dinde et huîtres


    Datte: 01/09/2020, Catégories: fh, hôtel, noculotte, fessées, Humour Auteur: Laure Topigne, Source: Revebebe

    ... Hormis le fait d’être la nièce d’un savant délirant, qui es-tu ?
    
    Cette fois elle me regarde avec condescendance et tout en me tendant son pied déclare :
    
    — Je crois que j’ai les orteils glacés, saurais-tu me les réchauffer ?
    
    Bon, je comprends qu’elle veut conserver l’anonymat. Saisissant sa jambe, je me livre à l’exercice exquis consistant à dégrafer sa jarretière, seule décoration que je me sens susceptible de briguer, puis lentement je fais glisser le bas le long d’une cuisse d’albâtre escortant le mouvement de mes lèvres brûlantes. Chemin faisant, sur le vélin glacé de son entrecuisse, au cœur fortuné de ses voluptés, je lis «Calpurnia chérie, je vous abandonne ces parages, mais n’y déposez pas d’araignées ». (17591) Je glisse très vite sur genoux et mollets redoutant les étagères basses de sa bibliothèque puis masse enfin consciencieusement son pauvre pied effectivement frigorifié. Sous la plante de celui-ci s’inscrit bientôt : «Laure Topigne, te remercie d’avoir dégelé jusqu’au bout des orteils son corps transi ».
    
    C’est donc elle, cette Laure, qui a vocation de boursoufler jusqu’à le pourrir tout ce qu’elle écrit. Ce soir, il est bien vrai que j’ai bénéficié d’une prose en quelque sorte ampoulée, peut-être emphatique, mais somme toute, plutôt sympathique.
    
    La farce a assez duré, je la retourne sur le lit où je la mets à quatre pattes. Écartant ses fesses, j’attaque sauvagement et sans la moindre préparation son fion. Ainsi positionné, je constate la ...
    ... virginité retrouvée de son postérieur, au sens où il se révèle vierge maintenant de toute estampille. Il faut croire que ses fièvres sont retombées et qu’il me faut d’urgence ranimer le thermomètre. J’entreprends un pilonnage en règle tout en m’accrochant à ses hanches que je malaxe fermement en épuisant ce qui me reste de hargne. Le jeu se poursuit un grand moment avant que je n’arrose sa tranchée au napalm tandis que la belle hurle des insanités. À l’issue de cette réjouissance, tout son corps est bouillant et pourtant je n’y distingue plus le moindre hiéroglyphe. Je m’en inquiète et elle m’explique :
    
    — C’est qu’une sodomie produit l’effet du boutonreset et tu as tout effacé. Ce sera utile cet été sur la plage si je veux y éviter d’être reluquée comme Closer.
    
    Et merde, moi qui me proposais de la frictionner demain sous une douche chaude afin de lire l’œuvre complète !
    
    Au matin, après un petit-déjeuner dégusté dans la chambre et quelques galantes friponneries, elle se rhabille puis me tend la main :
    
    — Au 31 décembre prochain, même heure, même endroit.
    
    Avant seulement que je n’ai le temps de retrouver et enfiler mon pantalon, la porte se referme sur elle et j’entends le bruit de ses talons qui s’estompe rapidement sur le palier. Décidément en 2017, tout dans l’attente de saines lectures et la perspective du plus chaud des prix littéraires, il n’y aura pas que l’automne que je trouverai languissant.
    
    -ooOoo-
    
    Attention, ce texte composé avec des encres ...
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