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La nuit
Datte: 30/08/2020, Catégories: forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fsodo, attache, fantastiqu, Auteur: Christian, Source: Revebebe
... quitta la baie le lendemain matin. Anna était à la barre tandis que je m’affairais de mon mieux. La nuit avait été douce. Blottie dans le creux de mes bras, la tête posée sur ma poitrine, elle avait parlé dans son sommeil. Des mots trop chuchotés pour être audible, mais son ton était doux. Au petit matin, il faisait encore sombre dehors lorsqu’elle se glissa sur moi. Tandis qu’elle me chevauchait lentement, la lueur de la bougie me montrait son visage. Un visage calme, épanoui, inondé de plaisir. Mais elle était ailleurs et ne me regardait pas vraiment. Nous rejoignîmes l’embarcadère et remontâmes à la voiture main dans la main. — Je ne recommencerai jamais ce que j’ai fait, tu sais, murmura-t-elle. Je ne sus pas si ces mots m’étaient adressés. — C’est mieux ainsi, Anna. Bien mieux ainsi. Anna partit quelques jours plus tard. Non qu’elle me quittât. Elle s’éloigna simplement. Je la croisais parfois et nous faisions l’amour. Mais elle était ailleurs. Même dans ces moments-là. Il fait presque nuit. Mon récit touche à sa fin. J’ai, sur ma table de nuit, une photo d’Anna. Elle m’y sourit et ce sourire me fait du bien à chaque fois que mes yeux se posent dessus. En attendant qu’elle retrouve la ...
... paix et me revienne. Si tel est son choix. Je vais enregistrer les phrases de ce récit sans comprendre véritablement ce que tout cela veut dire. Ne sachant rien de ce mystère épais. De cette malédiction. Mes yeux clignent de sommeil. Il doit être minuit ou plus tard encore. Ce fut en ferment l’écran de mon ordinateur que ma main s’accrocha au fil de la lampe de chevet. L’ampoule ne résista pas au choc et la pièce tomba dans l’obscurité. Je cherchai à tâtons l’interrupteur du bureau, mais la lumière ne revint pas lorsque je l’actionnai. Le compteur venait de sauter. Glissant la main le long des murs, je traversai le couloir et descendis l’escalier menant à la cuisine. Le silence et l’obscurité qui baignait ma maison lui donnaient tout à coup une allure étrangère. Un visage étrange. Le palier à l’étage grinça une première fois lorsque j’atteignis la dernière marche. Certainement le vieux bois qui faisait des siennes. La cuisine n’était pas bien loin maintenant. Soudain, le chat qui dormait là poussa un étrange feulement. Une chaise bougea à quelques pas de moi. — Oh ! Qui est là ? Le chat glissa entre mes jambes et fila vers la cave. Une odeur pestilentielle me saisit tout à coup la gorge. FIN