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La nuit
Datte: 30/08/2020, Catégories: forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fsodo, attache, fantastiqu, Auteur: Christian, Source: Revebebe
... Ses mains enfin libérées ne le resteront pas longtemps. Une force soudaine lui saisit les poignets et les tire au-dessus de sa tête. La voilà, offerte à nouveau. Une masse sombre et floue au-dessus d’elle. Un souffle chaud glisse sur son visage. Une respiration rauque qui soudain prend possession d’elle et la transporte dans la nuit. Jouant d’elle comme d’un objet. J’errais sur le pont comme une bête en cage. Comment m’étais-je laissé embarquer dans cette histoire ? Je tenais à Anna et voilà que j’acceptais de la mettre en danger.« C’est ce que je veux. Aide-moi. J’irai sans toi, tu sais. Mais ce sera plus facile si je te sens pas loin ». J’avais cédé à ses yeux suppliants. Un rideau de la pluie m’enveloppa bientôt. Les éclairs et les grondements du tonnerre donnèrent soudain vie à cette nuit étrange. L’angoisse me prit. Je jetai à bas la couverture que la pluie alourdissait. Sans plus y réfléchir, je rejoignis l’arrière du pont, pris une grande inspiration et plongeai dans l’eau sombre. La fraîcheur qui me saisit me donna du courage. Anna avait besoin de moi. Et la peur de ce que je risquais de voir s’effaça un peu. Lorsque je pris pied sur la petite plage de sable, la pluie était si dense et la nuit si noire que j’eus le plus grand mal à retrouver la sente entrant dans la forêt. Je m’y glissai en hâte, poussai des mains les feuillages qui gênaient mon avancée. Un éclair zébra l’obscurité lorsque j’atteignis la clairière. Nulle trace d’Anna. Les deux arbres qui ...
... l’écartelaient à mon départ n’étaient plus tendus par ses liens. — Anna ! Je fonçai tout droit vers l’endroit où je l’avais laissée prisonnière et m’étalai de tout mon long. Le visage dans l’herbe mouillée. Je venais de buter contre son corps. Un nouvel éclair m’ouvrit la vue sur sa robe en lambeaux et sur la longue griffure qui marquait sa peau salie d’entre ses seins jusqu’à son ventre. Sur ma joue que j’approchai de son visage, je sentis la chaleur rassurante de son souffle. Vivante. La soulevant délicatement, je la pris dans mes bras et l’emportai jusqu’à la plage. Au bout de ses poignets, ses liens pendaient, inutiles. Elle gémit en fourrant sa tête dans mon cou. Nous étions nus tous les deux et le contact de sa peau me faisait du bien. La pluie ne cessait pas. Je posai Anna à même le sable. Elle se plaignit doucement. À la faveur d’un éclair, j’avisai le large tronc d’un arbre mort posé sur la berge. Je le mis à l’eau et déposai Anna sur son dos. Il me fallut plus d’une demi-heure pour rejoindre le voilier à la nage. Poussant devant moi mon précieux fardeau. Lorsque je pus enfin déposer Anna sur la bannette au fond de la cabine et la glisser sous une couverture, elle ouvrit enfin les yeux. — Tu es venu me chercher ? Déjà le matin ? Je pris une serviette et lui essuyai délicatement les cheveux. — Non. Je n’ai pas attendu. J’ai eu trop peur pour toi. Elle me sourit et chuchota simplement. — Tu as bien fait. Tu as bien fait. Le voilier ...