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La nuit
Datte: 30/08/2020, Catégories: forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fsodo, attache, fantastiqu, Auteur: Christian, Source: Revebebe
... elle est trop floue devant ses yeux mouillés par la pluie ou les larmes pour en distinguer quoi que ce soit. Soudain, Anna pousse un cri de stupeur. Des mains viennent de saisir ses avant-bras tandis qu’un bruissement nouveau naît sur chacun de ses côtés. Ils sont donc plus nombreux. — Venez. Je suis à vous, soupire-t-elle tandis que redoublent la pluie et l’orage. Je me levai d’un bond. Peut-être m’étais-je endormi. La chaleur dans le carré était si lourde que je montai sur le pont, enroulé dans une couverture. Les fines gouttes de pluie me firent un bien fou. Quelques instants plus tard, le dos appuyé contre le mat, j’aperçus les premiers éclairs au loin. L’orage serait sur nous sous peu. Mon inquiétude n’en fut que plus grande. J’avais laissé Anna au milieu de cette forêt. Avoir accepté était une pure folie. L’attacher une inconscience encore plus grande. Pourtant, je savais qu’elle s’y serait rendue même sans mon aide. Les pieds d’Anna quittent lentement le sol. Les bras qui soutiennent ses jambes la maintiennent tandis que des mains lui parcourent le corps. Les liens autour de ses poignets la brûlent tant qu’elle saisit la corde de ses doigts pour se soulager. La tête renversée en arrière, Anna respire bruyamment. Le premier à la posséder entre en elle délicatement. Laissant glisser son boutoir avec une lenteur infinie. Une fois installé en elle, il lui saisit les hanches et la prend jusqu’à la garde avant de jouer des balancements de ce corps en suspension. « ...
... Oui ! » Anna se sent basculer dans une demi-conscience. Elle s’offre et les présences autour d’elle sont bienveillantes. Elle se sent désirée. Le plaisir monte en elle en vagues successives. Son bassin se cambre soudain tandis que s’épanche en elle son vaillant assaillant. La douce chaleur qui tapisse son antre la laisse pantelante au bout des bras puissants qui la portent. Le répit ne sera pas de longue durée, car déjà celui qui était derrière elle quelques moments plus tôt, se présente à son tour. Mais le choix de son issue ne sera pas le même. Anna sent lentement s’ouvrit le sillon de ses fesses. La crainte de la douleur s’efface sans tarder, car cet amant obscur prend tout son temps pour la pénétrer. Elle se laisse bientôt aller à ce plaisir-là tandis que se présente à ses lèvres une offrande nouvelle. Les yeux clos, la tête rejetée en arrière, elle l’accueille avec gourmandise tandis que des doigts inconnus se glissent sous sa nuque. L’autre va-et-vient puissamment en elle sans lui laisser le moindre répit. Les deux balancements s’harmonisent bientôt jusqu’à se libérer sans retenue aucune. Anna sent qu’elle a dû perdre connaissance car, à son réveil, la douceur de l’herbe mouillée lui habille le dos. La nuit est toujours aussi noire et ses yeux ne distinguent rien de bien précis de ce qui l’entoure. Dans sa bouche, le goût qu’elle sent, éveille en elle un souvenir qui la fait sourire. Plus de brûlure autour de ses poignets, car la corde qui les entoure est détendue. ...