1. Pression


    Datte: 29/08/2020, Catégories: ff, volupté, Oral init, Auteur: Erlinde, Source: Revebebe

    ... qui flotte encore sur sa bouche entrouverte n’a rien d’ironique.
    
    Je n’arrive toujours pas à trouver une réplique qui me sortirait de là. Au moins, j’arrive à soutenir son regard. Un vrai effort car, du coin de l’oeil, je vois sa main droite qui vient se poser sur un de ses genoux. La main remonte doucement vers le haut de la cuisse, écartant un peu plus le pli de la jupe. Mais, ce qui me fait le plus d’effet, c’est le bruissement, presque imperceptible, de la main glissant sur la cuisse. Rien qu’à ce son, je crois sentir la douceur de cette peau dorée. Et rien qu’à le penser, un frisson me parcourt les reins. Élodie ne dit toujours rien. Elle me regarde, le visage légèrement penché de côté, son épaule droite et son cou perdus dans la cascade de ses longs cheveux.. La main posée sur la cuisse repart lentement vers le genou. L’autre main est venue se poser à la moitié de la cuisse gauche, les doigts vers l’intérieur, le coude à demi relevé. J’ai l’impression de toucher l’intérieur de sa cuisse, cette douceur encore… Dans cette position, Élodie irradie, plus que jamais, l’assurance.
    
    — Alors ma belle, le chat a mangé ta langue ? Ou tu te complais à envisager l’inverse, et au féminin de préférence ?
    
    L’inverse au féminin, qu’est-ce qu’elle raconte ? Je dois me concentrer pour comprendre l’évidente plaisanterie : l’inverse, langue, manger, chat, au féminin. Qu’est-ce que je fais, qu’est-ce que je dis ? Elle plaisante comme d’hab’ ou elle plaisante et puis autre chose ? ...
    ... Comment je me sors de là ? Est-ce que je veux en sortir ? Action, bon sang, action, tout sauf rester là comme une bécasse !roblème, je n’arrive pas à sortir un son et, coincée comme je suis au fond du canapé, il faudrait un mouvement énergique – un coup de reins… - pour me lever, me donner une contenance, n’importe quoi.
    
    — Ceci dit, ajoute-t-elle, la complaisance, je m’y abandonne aussi, parfois.
    
    Sa main droite ne s’est pas arrêtée à son genou. Franchissant le court espace qui nous sépare, elle est venue se poser sur mon genou gauche. Pour ça, Élodie a dû pencher le buste. Elle me regarde droit dans les yeux, passe sa langue sur l’intérieur de sa lèvre inférieure. Lentement, insolemment, son regard descend. J’ai l’impression de le sentir sur mon cou, sur ma poitrine et mon ventre couverts par le peignoir… de le sentir descendre juste un peu plus bas, et s’arrêter là. Puis le regard remonte vers mon visage. La main d’Élodie glisse sur ma cuisse à mesure qu’elle se penche encore davantage. J’entends ses fesses glisser vers le bord de la table basse. Elle tombe à genoux. Sa main droite est maintenant sous mon peignoir, tout en haut de ma cuisse, sur ma hanche. Sa tête appuie doucement contre mon abdomen, tournée de côté pour qu’Élodie puisse me regarder.
    
    La femme assurée qui me toisait depuis la table basse paraît maintenant frêle dans mon giron. Sans m’en rendre compte, j’ai décroisé la jambe gauche pendant qu’Élodie venait à moi. Ce regard. Ce postérieur que j’aperçois ...