1. Pression


    Datte: 29/08/2020, Catégories: ff, volupté, Oral init, Auteur: Erlinde, Source: Revebebe

    ... elle a tout de suite désamorcé mon irritation par un « Si je te surprends en train de jouer la bête à deux dos, je promets de m’éclipser discrètement. Après avoir regardé jusqu’à la fin ». Éclat de rire garanti. N’empêche, lors de siestes crapuleuses avec mon mari, il m’est arrivé de penser « Si Élodie arrive maintenant… ». Le plus curieux, c’est que je ne trouve pas la perspective effrayante, finalement. Un peu excitante, même. Et je n’ai jamais fermé la porte à clé…
    
    Quelques minutes plus tard, nous sommes installées dans le salon. Moi à demi avalée par un canapé, Élodie comme toujours assise face à moi sur la table basse (ces machins qui t’enfouissent dans leurs coussins, je déteste, ou alors à deux, comme elle dit). Nous échangeons quelques potins sur les deux semaines écoulées depuis notre dernière rencontre. Tout en bavardant, j’observe Élodie à travers la vapeur de nos tasses de thé. De face, le décolleté du chemisier descend au-delà de l’habituel, assez pour qu’on le remarque mais rien de franchement indécent. A-t-elle vraiment les seins en poire ? Les jambes d’Élodie sont fermement campées sur le dallage du salon, écartées sans gêne mais sans excès. Rien d’indécent. Quoique : elle a rassemblé entre ses jambes le tissu situé entre les deux fentes latérales. Du coup, ses jambes jaillissent de chaque fente, découvertes pratiquement jusqu’en haut des cuisses. Qui sont superbes, bronzées mais sans trop, douces rien qu’au regard. Pas de quoi en faire un plat entre ...
    ... filles. Et puis, de la façon de je suis installée dans mon divan, vautrée presque à l’horizontale, les fesses au bord du coussin, la jambe gauche repliée sur le genou droit, si Élodie se penche un peu, elle aura une vue directe sur le pôle Sud. Il suffirait qu’elle s’incline un peu…
    
    — Eh bien, ma chérie, tu te rinces l’oeil ou tu rêves ? Continue de me regarder comme ça, ajoute Élodie avec un sourire narquois, et certaines de nos conversations vont prendre un nouveau relief.
    
    Je me sens rougir jusqu’aux oreilles. Bien sûr, on parle ensemble de sexe, et de nos maris. Pour en arriver à la même conclusion : attentionnés et enthousiastes, mais pas toujours aussi habiles qu’on le voudrait. Jusqu’à ce qu’un jour je lance sans réfléchir : « Je parie que, côté caresse des seins et langue au minou, aucun mec n’arrive à la cheville d’une femme. » Élodie m’avait bien charriée avec ça. N’empêche, je l’avais dit la première, mais c’est toujours elle qui l’a remis sur le tapis. Et pas pour me contredire.
    
    Au temps présent, ma situation ne s’améliore pas : si la chaleur m’est instantanément montée au visage, je sens aussi monter la température entre mes cuisses. Quand à mes tétons, je n’ai pas besoin de baisser les yeux pour savoir dans quel état ils sont. D’ailleurs, embarras ou pas, mes yeux, ils sont revenus tous seuls vers le décolleté d’Élodie. Je me force à relever la tête vers son visage. Ses sourcils sont légèrement arqués, le regard est… inquisiteur ? attentif ? Le léger sourire ...
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