1. Sacré bail !


    Datte: 24/08/2020, Catégories: fh, massage, pénétratio, Auteur: Clubescargot, Source: Revebebe

    ... eussent-ils l’âge de mes parents et même pire, j’ai toujours eu des scrupules à mêler relations professionnelles et personnelles. Une barrière mentale que j’étais et que je suis incapable de franchir et qui m’avait concrètement empêchée de rouler une pelle à monsieur dans sa voiture ou bien de sauter sur madame dans son salon.
    
    Bon, maintenant que j’avais déménagé, la question ne se posait plus pour le type de l’agence. Et si j’assumais un peu mon désir ? Après quelques échanges de textos, rendez-vous fut pris pour un café matinal avec monsieur le régisseur – ou plutôt devrais-je dire Xavier – chez moi avant le boulot. C’était étrange ; j’étais assez excitée à l’idée de le recevoir dans un autre contexte que celui de locataire de l’immeuble dont il avait la gérance. Et pourtant je ne me voyais pas l’appeler autrement que par sa fonction, comme si c’était gravé dans ma tête… Si encore il s’était prénommé Régis, ça serait plus simple !
    
    * * *
    
    Mon petit rouquin de chat s’était posté sur la terrasse pour observer le passage des oiseaux. Tout en terminant mon petit-déjeuner, je surveillais que Rox ne cherche pas à sauter du premier étage. Voilà le régisseur en bas de la rue, cherchant les plaques numérotées. J’approchai de la balustrade pour le héler et lui indiquer l’entrée de l’immeuble. À voir sa mine ravie, je me demandai s’il pouvait voir sous ma robe de là où il se tenait.
    
    Il était vraiment venu ! Je lui ouvris la porte de mon appartement comme autrefois, à la ...
    ... différence que je n’étais plus cliente de son agence. Je tentais de paraître à l’aise lorsque nous nous fîmes la bise au lieu de nous serrer la main puis je partis faire couler deux expressos dans la cuisine.
    
    Monsieur le régisseur regardait autour de lui sans faire de commentaires et s’enquit du nom du syndic, très bien d’après son expérience.
    
    — Ah, j’aurais dû apporter les croissants, ajouta-t-il.
    
    Hein, des croissants ? Et puis quoi encore ? Après avoir lamentablement échoué à régler le dosage de la machine à café, je posai deux tasses d’un breuvage infâme sur la table. Et voilà que je bafouillais des excuses alors que je voulais lui en imposer, lui montrer que maintenant j’étais une vraie adulte. Il esquissa un sourire et tira un flacon orange de son sac, qu’il posa en évidence sur la table.
    
    — C’est un mélange de ma composition.
    
    Il énuméra tous les ingrédients ; je n’en retins aucun. Seulement qu’il voulait me masser. Un encéphalogramme de mon activité cérébrale à cet instant précis aurait parfaitement représenté la ligne bleue des Vosges. J’acquiesçai timidement et le menai à la chambre.
    
    — Déshabille-toi ! ordonna-t-il.
    
    J’obtempérai, faisant passer ma robe par-dessus ma tête avant de m’étendre en travers du lit. J’avais un peu peur. Et je commençais à bien mouiller.
    
    — Vous faites souvent ça ? soufflai-je
    — Seulement aux personnes que je choisis. Et arrête de me vouvoyer s’il te plaît, dit-il d’un air sévère.
    
    Le tutoyer ? Impossible ! Et puis, ...