Sacré bail !
Datte: 24/08/2020,
Catégories:
fh,
massage,
pénétratio,
Auteur: Clubescargot, Source: Revebebe
Appartement de 50 m2, lumineux, grande terrasse, premier étage, résidence neuve, parking abrité. Comparé à mon minuscule studio étudiant, c’était un véritable château ! Enfin j’étais entrée dans la vie active (ah, j’étais donc une inactive ?) avec un vrai job. Pas une embauche pérenne, bien sûr, mais une succession de contrats courts précaires, comme le veut notre époque. Par chance, mon diplôme étant recherché sur le marché du travail, j’étais plutôt à l’abri du chômage.
Les mois passèrent et me voilà embrigadée dans le tourbillon de la vie active. J’en vins à maudire ces foutus étudiants, ces flemmards qui n’ont pas idée de leur chance de disposer de temps libre pour faire du sport, des démarches administratives ou des courses en heures creuses, lire, visiter des musées, glander ! Je me consolai par mon pouvoir d’achat en achetant une nouvelle voiture et en remplaçant peu à peu mon mobilier de bric et de broc par des meubles neufs. J’adoptai aussi un chaton couleur caramel ambré, une boule d’amour et de poils qui guettait mon retour chaque soir en quête de câlins et de petits carrés secs en sachet.
Mes cours et autres vestiges de l’université furent relégués dans un gros carton au fond d’un placard. Que d’heures passées sur cette fichue thèse ! Heureusement que mon maître de thèse était aux petits soins. Nous faisions régulièrement le point chez lui pendant que son adorable épouse antillaise nous ravitaillait en café et en glucose, carburant principal de notre ...
... cerveau. Elle était aussi belle que vive intellectuellement et s’intéressait de près à nos recherches ; tant de fois ses remarques perspicaces nous ont tirés d’affaire ! Lorsque nous terminions si tard que la nuit était tombée, mon maître me raccompagnait en voiture jusque devant ma porte. Je déposais un chaste baiser sur sa joue de savant fou aux cheveux blancs hirsutes, puis j’allais m’écrouler dans mon canapé-lit où je me masturbais furieusement en fantasmant sur leur couple avant de sombrer dans un profond sommeil.
Terminé ce temps-là ! Mon nouveau chez-moi comportait une chambre avec lit double et un grand salon orienté ouest, dans lequel j’avais le luxe de l’espace pour un grand canapé. Je pouvais même dérouler un tapis de gym afin de pratiquer toutes sortes d’étirements issus du yoga ou de la danse. Il y avait bien un immeuble en face, mais si loin… et je n’avais pas envie d’assombrir la pièce avec des rideaux aux fenêtres.
Un matin comme un autre, je reçus un texto de mon ancienne agence immobilière :
« Bonjour, Mademoiselle. Votre caution vous sera reversée intégralement d’ici le 15 du mois.
Bises,
Xavier »
Eh ben, c’est pas trop tôt ! Minute papillon… comment ça, « Bises » ? Ah oui, le régisseur de mon ancien immeuble. Ce mec gérait plusieurs résidences ; il était toujours prompt à résoudre tous les problèmes des locataires. J’avais une touche avec lui, mais de la même façon que je rêvais secrètement de coucher avec mon maître de thèse et sa femme, ...