La jouissance pour feuille de route
Datte: 23/08/2020,
Catégories:
fh,
2couples,
vacances,
sauna,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
69,
pénétratio,
fsodo,
échange,
yeuxbandés,
confession,
entrecoup,
Auteur: ViolaFleur, Source: Revebebe
... faire l’amour devant nous. Nous allons regarder, et puis, après… Mais Marie quitte mon mari. Elle fait les quelques pas qui nous rapprochent.
Elle est face à moi. Nue, à l’aise. Elle me tend la main. Pas un mot, mais une lueur dans le regard, un sourire furtif sur les lèvres. Je me lève, quitte les bras de mon amant. Je suis encore habillée, mais les quelques boutons détachés de mon corsage me font paraître plus débraillée et plus provocante que la nudité assurée de Marie.
Paul est derrière elle, à quelques pas. Lui aussi fait débraillé, la chemise enlevée, la ceinture détachée, la braguette négligée. Il regarde.
— Allons dans la chambre.
Ces quelques mots s’adressent plus aux hommes que moi.
Moi, elle me tient par la main et je la suis. La baie vitrée franchie il fait tout de suite plus sombre. La lune n’est plus qu’un éclairage indirect.
Elle me laisse un instant. Je la suis des yeux. On dirait qu’elle cherche quelque chose. J’entends les tiroirs dans le meuble de l’entrée. Paul et Hugo n’ont pas encore franchi le seuil de la chambre, ils attendent. Enfin, elle revient. Elle porte un foulard découvert dans mes affaires. Elle se place face à moi. Le foulard est tendu entre ses mains. Elle l’approche de mon visage, de mes yeux. Pourquoi un foulard ? Que veut-elle ?
— Voir c’est bien ! Tu viens de le découvrir ! Mais, être aveuglée, apporte d’autres sensations.
Voilà ce qu’elle me dit alors que le tissu en deux tours et un nœud derrière la tête me ...
... prive de la lumière.
Quel drôle d’idée ! Pourtant maintenant, elle aussi connaît mon handicap enfin vaincu par une libido qui nécessite justement que je puisse regarder.
Pourtant je ne dis rien. Qu’est-ce que je risque ? Paul est juste à côté.
Pendant quelques secondes, rien ne se passe, si ce n’est une impression de mouvements dans la pièce. Et puis des lèvres viennent au contact des miennes. Aucun doute, ce sont celles de Marie. Des lèvres de femme, des lèvres parfumées par son rouge à lèvres. Le contact est délicat, mais pendant ce temps je sens que l’on touche mon corsage.
Mon corsage, mais aussi ma jupe. Si c’est Marie qui dégrafe les boutons, qui s’occupe de ma jupe ? Qui, aussi, le même peut-être, tire lentement sur ma culotte ?
Je suis nue, seule dans cette obscurité qui exacerbe mes autres sens. Des chuchotements, des bruits de tissu, d’un zip qui bruisse, de vêtements qui tombent. Mais aussi des respirations, des souffles chauds, des baisers délicats qui me surprennent à chaque contact.
Dans le cou. Juste sous l’oreille, un lobe aspiré et sucé. Sur un sein. Sur l’autre. Un téton enveloppé d’une langue agile. Sur mon nombril. Mes hanches. Mes cuisses. Mon ventre. Mon pubis. Seule mon intimité est épargnée alors qu’instinctivement j’attends. Une chaleur cependant. Un souffle chaud sur mes petites lèvres et qui me fait comprendre par la fraîcheur dégagée que je suis humide. Transpiration ou début de désir ? Qu’importe, c’est bon. Je suis une statue de ...