Contrainte 07 - Le Bizutage
Datte: 21/08/2020,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: bychdecrivain, Source: Literotica
... fut celle du garçon nu lors de ma première rencontre avec Gabriel. J'appris plus tard dans l'année scolaire que ce garçon était un soumis notoire, redoublant en première année, qui profitait de l'occasion pour vivre ses fantasmes. En fait, le bizutage dans cet établissement de renom était policé, BCBG, intellectuel, voire intello.
Une fille, pendant un cours ennuyant, me parla de l'épisode du resto U.
- Il parait que tu as montré tes seins à la cantoche, que tu avais les mains sur la tête? Tu as dû être bien mal, ma pauvre. A ta place, je crois que je me serais sauvée. Tu n'as pas de chance, ton bizuteur est réputé pour son sadisme, c'est un vicieux.
Cela ne fit que renforcer mon trouble car l'épisode de mes seins dénudés et caressés me laissait croire je j'avais besoin de protection tandis que la réputation de Gabriel me laissait croire à une manipulation dégoutante.
A 17h, j'avais rendez-vous avec Gabriel, dans la cour, à côté de l'économat. Trente minutes plus tard, il n'était toujours pas arrivé. Je marchais de long en large, il faisait encore chaud, des groupes passaient et se dispersaient. Finalement, un garçon arriva.
- Bonjour, tu es Françoise la bizute?... Je suis Dimitri, un copain de Gabriel. Il ne peut pas venir. Aussi, il m'a donné cette lettre pour toi. Tiens, prends-la, tu dois la lire tout de suite, mais à genoux devant moi.
Surprise et inquiète, Je me suis agenouillée et j'ai ouvert le courrier. Je l'ai toujours gardé dans mes documents car ...
... j'ai voulu disposer de preuves contre cet infâme Gabriel.
Françoise la bizute,
Tu te rends tout de suite au magasin « Au bonheur des dames » à deux rues d'ici. Je t'y ai acheté des vêtements que tu emporteras. Tu les porteras demain et tu viendras me retrouver à 9h au distributeur de la cafétéria.
Je suis donc allée au magasin, très chagrine. Je trouvais ce procédé de courrier quelque peu cavalier et je commençais à douter de l'honnêteté de mon maître d'intégration. On peut avoir un bac et une année d'avance et pourtant être encore bien naïve, pour ne pas dire conne!
Je suis entrée dans un magasin de vêtements au style souk, assez poussiéreux, vieillot. Il y avait de tout, partout. Sur les murs, sur des étagères, sur des tables. Je fis un tour dans le dédale de vêtements jusqu'à ce que le commerçant, la quarantaine probablement, vienne me proposer ses services.
- Je crois que l'on vous a acheté des vêtements pour moi?
- Peut-être! Quel est votre prénom?... Françoise... En effet, j'ai un paquet pour vous. Tenez, le voici, c'est déjà payé.
QUATRIÈME JOUR (jeudi)
Je n'ai pas pu dormir de la nuit car la veille au soir, j'avais découvert les vêtements achetés pas Gabriel.
Ce matin-là du quatrième jour, je me suis maquillée et habillée.
J'ai commencé par revêtir la culotte noire, un peu trop petite, puis les bas noirs, autofixants mais avec une couture des plus vulgaires. Enfin la robe : rose bonbon, rose fuchsia exactement, nouée à la nuque, courte à ...