Les secondes vacances de Léa - Histoires de Sexe

Les secondes vacances de Léa

... nous l’empruntâmes donc. En arrivant au bord de l’eau, nous n’étions pas seuls ; un camion de pompiers était stationné là, prêt à intervenir en cas de feu à proximité.

Il y avait trois garçons et deux filles qui s’apprêtaient, eux aussi, à manger. Nous les saluâmes et allâmes nous installer un peu plus loin.

Vers la fin du repas, nous vîmes les jeunes recrues qui entouraient leur chef avec des cris et des exclamations. Comme nous regardions dans leur direction, le chef nous interpella :

— Oh, les touristes, venez voir ce que c’est qu’un vrai fromage corse !

Intrigués nous nous levâmes et approchâmes de leur groupe.

Les filles avaient l’air dégoûté chaque fois qu’il portait à sa bouche un morceau de fromage. Arrivés tout près nous en comprîmes la raison : le fromage sentait à dix bornes et grouillait de tout petits vers qui bougeaient comme des petits ressorts.

Nico :

— Comment pouvez-vous manger ça, vous allez choper une gastro !
— T’inquiète petit, ici on est habitué aux bons fromages. Qui veut goûter ?

Tout le monde, y compris les locaux, eut un mouvement de recul. Tout le monde ? Eh bien non. Figurez-vous que je regardai ça, fascinée, et des souvenirs de maroilles me vinrent en tête. Après tout, l’odeur était la même, juste quelques petites bestioles en plus.

Je m’entendis dire :

— Heu moi, je veux bien goûter.
— Ben voilà une fille courageuse, même les locales, elles n’osent pas !

Nico :

— Tu bouffes ça, tu me touches plus pendant ...

... un mois, le temps que tu aies régénéré toutes tes cellules !

Moi, à qui il n’en fallait pas plus pour le provoquer :

— On parie ?

Nico :

— T’es folle, tu vas être malade. Tu n’as pas les boyaux des autochtones.
— M’en fous, j’essaie.

Là-dessus, je pris le morceau de pain recouvert de fromage que le pompier me tendait.

Je mordis dedans à pleines dents mais en fermant quand même un peu les yeux. Le goût n’était pas plus fort que ça mais la sensation des bestioles qui bougeaient me fit quand même un peu drôle. J’avalai sans trop mâcher et j’acceptai volontiers le verre de vin rouge que me tendit un jeune pompier.

Tout le monde me regardait avec des yeux ronds et ils se mirent tous à applaudir, à part Nico qui restait bougon.

Nous nous assîmes avec les pompiers et finîmes notre repas avec eux. Ils avaient même du café dans un thermos et je dis au chef des pompiers que, chez moi, on aurait trempé le fromage dans le café.

— Pas question, ça pourrait tuer les vers, me répondit-il en riant.

Là-dessus, nous nous apprêtions à laisser nos hôtes quand nous entendîmes des grognements provenant de derrière la barre de rochers qui nous abritait du soleil.

Discrètement, tout le monde grimpa sur les rochers pour voir ce qui se passait. Nous risquâmes un œil vers le bas et là le spectacle qui s’offrait à nous nous laissa pantois.

En contrebas un monsieur cochon était en train de faire des avances à une madame cochonne. Il lui léchait la vulve en grognant et ...