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Dix femmes... dix destins (8)
Datte: 17/08/2020, Catégories: Erotique, Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... cul sec ! Et scrutez le fond une autre fois. De nouveau elle obéit. L’homme est toujours là, mais cette fois, il est totalement habillé… Elle rit de la blague. Puis c’est à son tour de parler. — Je suppose que dans le vôtre, c’est une femme qui se dénude ? — Oui. C’est aussi un bon présage d’amour. Mais c’est typiquement pour les touristes… — Le coup de la pièce pour les carpes également, je présume ? — Là ! Il faut essayer pour le savoir. Vous avez une piécette à perdre ? — Pas si sûre que j’en ai envie. — Vous avez raison ! Mais ça ne marche pas que pour les filles. Les garçons aussi peuvent le faire alors venez ! — Où cela ? — Nous allons dire bonsoir aux dames en robes noires, rouges ou blanches. Vous allez voir comme elles sont adorables. Gardez donc un peu de ce pain… Il avance et la jeune femme le suit, vers le bassin. Il est bien plus grand qu’elle ne l’aurait cru et les poissons sont nombreux. Arouzz s’agenouille et ce faisant, il prend la main de sa compagne de soirée. — Baissez-vous ! Et tendez délicatement votre mimine au bord du bassin. — … ce, ce n’est pas dangereux ? — Les carpes n’ont pas de dents… vous ne risquez rien. Alors dès que le pain touche l’eau, elles sont nombreuses à venir à la surface. Et le ballet étrange de bouches qui aspirent la nourriture fait son petit effet. C’est à cet instant-là que Célène voit la patte de son hôte, qui près d’elle lâche une rondelle jaune de dix centimes. — Prions le ciel ...
... pour que ça marche ! Ces mots-là viennent heurter le front de la belle. Elle ne répond rien et quelque chose s’allume en elle. Une sorte de flamme interne qui ne la quitte plus. Elle ne comprend pas bien ce qui lui arrive. Puis l’homme en lui donnant toujours la main repart vers la caisse. — Le dommage de l’histoire c’est qu’elle a toujours une fin. Mais ce soir, c’est presque avec joie que je quitte ce restaurant. Vous m’accompagnez ou vous renterez chez vous ? À moins que ce ne soit moi qui vous escorte jusqu’à votre appartement ? — C’est si petit chez moi ! Et puis les murs sont si minces que mes voisins ne peuvent faire un geste sans que tout l’immeuble soit au courant. — Dans ce cas, si la maison d’un pauvre célibataire ne vous effraie pas trop… mais c’est bien à vous de choisir. — Choisir ? Entre chez moi ou chez vous ? Je ne suis pas certaine de ce que vous voulez. — Rien ! Si ! Peut-être réunir deux solitudes, pour le temps qu’il vous plaira. — Vous n’allez pas me faire le coup des estampes japonaises, tout de même ? Le chemin n’est guère long. Les deux silhouettes pénètrent dans une petite maison nichée au coin d’un square qui laisse rêveuse la jeune femme. — C’est… c’est chez vous ? Eh bien ! Vous avez du blé ! — Pas plus que cela ! C’est juste un héritage dont j’ai du mal de me défaire. Le quartier est calme, la vue est belle et puis vous voyez la vieille dame au fond là-bas… elle veille sur les Parisiens. — Chouette vue depuis votre ...