Laura et les voisins
Datte: 16/08/2020,
Catégories:
f,
fh,
jeunes,
inconnu,
voisins,
copains,
vacances,
plage,
cérébral,
revede,
odeurs,
préservati,
jeu,
init,
prememois,
Auteur: SophieF., Source: Revebebe
... Jérémy.
L’ascenseur brinquebale jusqu’au quatrième. Jérémy est crispé. Ce serait à moi de le rassurer mais je suis aussi crispée que lui. Il pourrait au moins m’embrasser ! Nous allons vers un fiasco de grande largeur.
Mon lit est défait. Ma tasse sale est restée sur la petite table, et la cafetière aussi. Je ne sais trop que dire, et lui non plus. Nous sommes là, les bras ballants. Si je m’isole dans le coin toilette douche, Jérémy est capable de foutre le camp avant d’être déniaisé par moi. Déniaisé, le mot m’a toujours fait sourire. Moi je n’ai jamais été déniaisée, je suis en fin de compte aussi novice que lui mais je crois qu’avec lui, ça pourrait enfin coller.
Sauf que le charme est rompu. Il me semble même qu’il ne bande plus.
— Voilà, Jérémy, c’est sur ce lit que je me caresse en pensant à ton corps. Je suis si contente de t’avoir enfin sous la main. Approche !
Il doit suffire de mettre en œuvre ce que je disais peu avant : déboutonner sa chemise, glisser mes mains. C’est doux et chaud. J’écarte les pans de coton beige, je mordille le téton gauche. Un cœur bat très fort, dessous. Je relève la tête, nos lèvres se rejoignent, nos langues se palpent. Les glaces au café qui ont terminé notre repas ont laissé dans nos bouches un arrière-goût pas désagréable.
C’est lui qui déboutonne, fébrile, mon chemisier. Ses doigts bataillent un peu pour dégrafer mon top mais sa bouche descend aussitôt sur mes seins. Absolument délicieux ! Je me liquéfie… Et me ...
... débarrasse du chemisier et du soutien-gorge que je jette sur le dossier d’une de mes deux chaises de paille.
Manifestement, mes seins lui plaisent. Il les tète goulûment. Ses cheveux mal peignés sont raides sous mes doigts écartés. J’ai bien eu tort de mettre ce pantalon de toile. Il me moule un peu trop les fesses et il va falloir que je me contorsionne de façon ridicule. Commencer par le sien ?
Mais ses mains s’affairent déjà à défaire les attaches du mien, qui descend sans trop de problèmes. Voici qu’il se laisse tomber sur les genoux, qu’il pose sa bouche sur le papillon bleu. Mon Dieu, pourvu qu’il aime mon odeur ! Ce n’est pas que je sois sale, loin de là, mais enfin il est bien tard. Mes chaussures valsent sous la table. Mon pied nu expédie mon pantalon les y rejoindre. La bouche de Jérémy a délaissé le papillon bleu pour se poser, encore sur le tissu bien sûr, mais juste à l’emplacement stratégique. C’est positivement divin, ce souffle brûlant ! Et cette langue qui appuie ! Et ces mains qui remontent et s’emparent de mes seins !
— Relève-toi, Jérémy. Oh, c’est trop bon, ce que tu me fais !
Il redresse la tête et me sourit. J’agrippe ses épaules pour qu’il se relève. Nos bouches se retrouvent. C’est mon odeur que je retrouve sur sa langue, tant j’étais déjà mouillée, en bas. Mes mains tâtonnent et défont sa ceinture. J’extrais de sa poche la boîte de capotes, l’ouvre et la laisse tomber sur le sol ainsi que les trois objets qu’elle contenait. Entre pouce et index ...