1. Une patronne frustrée (2)


    Datte: 14/08/2020, Catégories: Trash, Auteur: LaLouveBleutée, Source: Xstory

    ... que la souris lâche prise. Il savait pertinemment qu’il me troublait et que j’étais à deux doigts de lui sauter dessus.
    
    — Oui je vais bien, j’ai juste un peu chaud.
    
    — En même temps votre tailleur est boutonné jusqu’au cou, mettez-vous à l’aise, me suggéra-t-il vicieusement.
    
    C’est vrai que je n’allais pas tenir longtemps ainsi, je me résolus à déboutonner deux boutons laissant apparaître le haut de ma poitrine. Reprenant contenance, je me concentrais pour finir ce fichu dossier afin qu’il parte. Jonathan, étant d’un autre avis, s’était rapproché de moi pour ne pas rater une miette de mon décolleté. Son parfum parvint à mes narines me rappelant notre étreinte. Je n’en pouvais plus.
    
    — Il suffit, arrête ton manège, m’exclamais-je en reculant ma chaise.
    
    — De quoi vous parlez ?
    
    — Ne fais pas l’innocent, tes regards mal placés me dérangent.
    
    — Je dirais plutôt qu’ils t’excitent, s’enhardit-il me tutoyant de nouveau, tu crois que je n’ai pas remarqué comment tu te trémousses en réunion ? Tu fais ta mijaurée, mais je sais que t’as pas trouvé mieux que moi.
    
    Il se leva et contourna le bureau se plaçant à côté de moi. J’avais du mal à rester neutre, mon corps étant en ébullition, mes tétons pointaient et ma culotte était très humide.
    
    — Avoue, Laurie, que tu as envie de moi.
    
    — Non absolument pas, mentis-je.
    
    — Ce n’est pas ce que dit ton corps, tu respires fort et je te parie que tu es toute mouillée.
    
    Je me levais pour être à sa hauteur, il en profita ...
    ... pour poser la main sur ma poitrine, je tressaillis le laissant faire. Voyant qu’il avait le champ libre, il déboutonna rapidement ma chemise, dégrafa mon soutien-gorge et empoigna mes seins faisant rouler mes tétons entre ses doigts.
    
    — Tu vois que tu pointes, me chuchota-t-il à l’oreille.
    
    — S’il te plaît... Je n’en peux plus.
    
    Maintenant que j’étais à sa merci, j’avais juste envie qu’il me baise comme l’autre fois, au diable les bonnes mœurs. Ses mains expertes étaient un vrai délice, je ne pouvais m’empêcher de gémir. Alors que je m’attendais à ce qu’il glisse ses doigts dans ma culotte, il s’arrêta soudainement, me délaissant. Surprise, j’ouvris les yeux.
    
    — Tu ne continues pas ?
    
    — Ce serait trop facile tu ne crois pas ? Je vais encore te satisfaire et après tu vas m’ignorer pendant deux semaines, non je ne marche pas ainsi. C’est soi tu m’obéis et tu cesses de me considérer comme un inférieur, soi on arrête tout. Tu as jusqu’à ce soir pour réfléchir, si tu acceptes alors rejoins-moi à la sortie du boulot.
    
    Sur ces mots il quitta la pièce, me laissant à moitié nue et complètement déstabilisée. Je restais quelques secondes hébétée, puis me rhabillais mécaniquement. J’étais choquée qu’il se montre si impératif, c’était moi qui commandais ici pour qui se prenait-il ! Il croyait quoi, je n’avais pas besoin de lui. Énervée, je passais le restant de l’après-midi à ruminer contre ma faiblesse, pourquoi l’avais-je laissé me toucher, maintenant je n’arrivais plus à ...