1. Une patronne frustrée (2)


    Datte: 14/08/2020, Catégories: Trash, Auteur: LaLouveBleutée, Source: Xstory

    Cela faisait deux semaines que j’avais couché avec mon assistant, deux semaines que j’avais joui comme jamais me dévoilant telle que j’étais vraiment ; une bourgeoise en manque de sexe.
    
    Depuis j’essayais d’ignorer Jonathan qui ne se privait pas pour me lorgner sans gêne, ravi de s’être tapé la patronne.
    
    Pour oublier cet homme et trouver des personnes de meilleure condition, j’avais passé plusieurs soirées à fréquenter des bars. Pas des bars miteux remplis d’ivrognes sales et puants, non des salons classes ou je savais que je ferais effet.
    
    Il suffisait d’une robe sexy, de talons et d’un brin de charme pour obtenir l’attention de plusieurs gentlemans. Enfin, gentlemans quand ils me faisaient la conversation mais au lit c’était une autre histoire. Je n’avais eu aucun scrupule à enchaîner les coups d’un soir, afin de pouvoir retrouver cette sensation de plénitude que j’avais éprouvée dans mon bureau.
    
    Ce n’était plus par vengeance, mais pour moi-même que j’avais fréquenté ces hommes.
    
    Le problème c’est qu’aucun ne m’avait donné autant de plaisir que mon subordonné. Soit ils étaient précoces, s’y prenaient mal ou étaient trop doux. J’aimais le sexe fort lorsque j’étais soumise aux idées perverses de mon partenaire.
    
    Avec mon mari, nous pratiquions de temps à autre, le rôle dominant, soumise. J’adorais cela, obéir à ses ordres m’excitait encore plus, mais il n’était jamais allé très loin, se contentant de quelques fessées ou de m’attacher. Je pensais que cela ...
    ... suffisait jusqu’à mon expérience avec Jonathan, j’avais adoré la façon dont il m’avait fait obéir, il était fait pour dominer.
    
    Je mourrais d’envie de recoucher avec lui, sauf que j’avais ma fierté. Il m’avait prévenu que sa queue me manquerait, ce qui était vrai et que je n’assumais pas.
    
    Pourtant je sentais que j’allais bientôt craquer, rien que ses regards lubriques, en réunion, me donnaient chaud. Il se contentait de me regarder sans me toucher, sans doute avait-il peur des conséquences, après tout j’étais sa chef.
    
    Aujourd’hui je devais faire le point avec lui sur un dossier, juste tous les deux.
    
    J’avais réussi à me contenir jusque-là, car nous étions toujours avec d’autres collègues lorsque nous nous parlions. Cette fois-ci, il n’y aurait personne pour tempérer la chaleur de mon bas-ventre.
    
    Je m’étais vêtue plus sobrement que la dernière fois, un tailleur strict qui ne laissait rien entrevoir de mon décolleté, je ne voulais pas lui donner envie.
    
    Je l’appelai dans mon bureau et nous commençâmes à travailler à une bonne distance l’un de l’autre, le bureau délimitant un espace convenable. Malgré cela j’avais du mal à me concentrer, les scènes de lui en train de me prendre sauvagement, ne cessaient d’occuper mes pensées. Il dut s’apercevoir de mon trouble car il m’interrogea :
    
    — Vous allez bien Mme Defontaine ? Vous êtes toute rouge.
    
    A travers son ton innocent, il savait très bien pourquoi je rougissais, s’amusant avec moi, comme un chat qui attend patiemment ...
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