1. Un zeste de citron


    Datte: 12/08/2020, Catégories: fh, ff, amour, cérébral, revede, amourcach, Inceste / Tabou Auteur: Clubescargot, Source: Revebebe

    ... toi, je suis trop jalouse ! m’exclamai-je avant de réaliser le double sens de ma phrase.
    — Oui, mais elle dort juste à mes pieds… Quand elle dort avec toi, vous êtes tellement proches, blotties l’une contre l’autre… vous êtes trop choupinettes.
    
    Je fus troublée d’entendre qu’il m’avait observée pendant mon sommeil. Quel regard posait-il sur mes formes naissantes de jeune femme ? S’attardait-il plutôt sur la ligne de ma taille qui se creusait ou sur la courbe de mes seins qui s’arrondissaient ?
    
    Il regarda encore le tableau un moment, tendit la main pour caresser la chatte alanguie, puis mon genou, distraitement. Il posa sa tête sur ma fesse, prenant ma butte en guise d’oreiller.
    
    — Tu ne pètes pas, hein ? fit-il avant de s’endormir.
    
    Je tendis la main pour masser son cuir chevelu. Il était désarmant de candeur. Ma tête se remplissait d’odieux fantasmes incestueux.
    
    La sieste prit fin au retentissement de la sonnette d’entrée. Mon grand petit frère se précipita dans sa chambre pour enfiler une tenue décente afin d’accueillir sa chérie.
    
    **********
    
    — Je vais passer la since, déclara Maelle.
    — C’est inadmissible ! intervint Sam en lui arrachant la serpillière des mains. Tu as déjà fait la cuisine, et même un gâteau brûlé !
    — C’est normal : c’est un tourteau… protesta-t-elle
    
    J’observais la scène, amusée, derrière l’écran de mon ordinateur portable depuis mon bureau préféré, c’est-à-dire le canapé de notre salon. En plus d’être jolie, sympa et drôle, Maelle ...
    ... nous concoctait régulièrement des petits plats, participait au ménage et utilisait de drôles d’expressions venues tout droit de Charente. Elle était tellement adorable qu’elle s’était rapidement intégrée au rythme de notre quotidien. Sam avait beau dire qu’il ne voulait rien de sérieux, j’étais certaine qu’il commençait à avoir des papillons dans le ventre.
    
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    J’attrape ma guitare folk et commence à gratter doucement quelques accords. Sam se fige dans une pose gracieuse et ridicule, une main en l’air, l’autre agitant le manche de la serpillière comme s’il s’agissait d’un pinceau géant. Il plie les genoux et tourne sur lui-même, fait quelques pas, hésitant entre avant et arrière, le regard dans le vide, en une parodie de danse contemporaine aussi belle qu’une chorégraphie originale.J’accélère le rythme de la musique, m’aventurant sur des notes hasardeuses que je répète, tel un thème d’électro-néo-jazz. Sam cale ses mouvements sur le son et traverse le salon, toujours serpillière en main, en grandes enjambées entrecoupées de sauts. Maelle nous regarde, amusée, plantée au milieu de la pièce. Elle semble extérieure à la scène. Pourtant son corps bouge imperceptiblement au rythme des vibrations. Elle ferme les yeux, son visage et ses poings, et commence à émettre des sons de gorge, un curieux mélange entre cri et chant, qui ne ressemble à rien, ou à un scat vraiment barré qui pourtant s’accorde parfaitement avec le jeu de mes doigts. Je poursuis sa proposition en ...
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