Séparation
Datte: 10/08/2020,
Catégories:
ff,
magasin,
essayage,
ascenseur,
volupté,
fgode,
Auteur: Erlinde, Source: Revebebe
... toutes deux sous les achats d’Elodie.
— Je vais t’accompagner à ta voiture avec tout ça.
Tout devrait rentrer dans son coffre, Elodie conduisant un monstre germanique à quatre roues motrices. Le strict nécessaire pour faire à la fois ses courses et ruiner le climat des prochaines décennies.
Après qu’Elodie soit passée à la caisse du parc souterrain, nous voici donc à attendre l’ascenseur.
— C’est inconcevable, la lenteur de ce machin ! Chaque fois que je viens, j’ai l’impression de passer plus de temps avec l’ascenseur qu’à faire mes achats !
— Fais comme moi, Elodie, prend le bus.
— Tu me vois, avec tout ça, entassée dans…
L’ouverture des portes de l’ascenseur la coupe heureusement dans son élan transportencommunhicide. Adorable, insupportable, avec Elodie, il faut prendre le lot. Et justement, pour prendre encore un peu ce joli petit lot, je compte bien sur cet ascenseur asthmatique. Vide de passagers, ce qui va tout à fait avec la petite idée que j’ai en tête.
Nous posons ave bonheur les sacs sur le plancher de l’ascenseur. Elodie appuie sur le bouton de son étage: moins cinq. Parfait. Je jette un oeil à la caméra de surveillance: je l’avais oubliée, celle-la. Soit. On va faire bander les vigiles.
Je m’approche d’Elodie jusqu’à sentir son souffle sur mon menton. Tiens, elle est un peu plus petite que moi, je n’avais jamais remarqué. Ça va me changer, être celle qui se penche pour embrasser.
Nous nous regardons. Fermant les yeux, je tends mes ...
... lèvres vers les siennes, colle ma poitrine à la sienne. Nous nous enlaçons, bouche contre bouche. Echangeons deux-trois bécots de lycéennes. Pas terrible, comme sensation, son rouge à lèvres. Pas de quoi me dissuader cependant de chercher la langue d’Elodie avec la mienne.
Notre baiser commence tendrement. Oui, tendrement. Je savoure les sensations familières - heureusement, Elodie embrasse aussi bien que mon mari. Je découvre avec bonheur des sensations inédites : la douceur de ses longs cheveux que je caresse de la main, le chaud édredon de sa poitrine contre la mienne, les doigts menus qui parcourent mon dos, son odeur, parfum et transpiration mêlés. Le bonheur.
Elodie reprend l’initiative. Je la sens se hausser sur la pointe des pieds, sa poitrine caressant la mienne au passage. Je sens ses tétons durcir contre mes seins. Mmmmh ! Au creux de mes reins, la main d’Elodie plaque maintenant son pubis contre le mien.
N’étant habituée qu’au contact d’un pubis d’homme, je trouve ça d’abord curieux, comme sensation. Un peu frustrant, aussi, ne pas sentir un sexe moelleux qui enfle contre mon ventre à mesure que le baiser gagne en intensité. Mais Elodie a commencé à onduler presque imperceptiblement du bassin, et mon bas-ventre télégraphie immédiatement sa satisfaction !
Nous planons dans notre ascenseur, de longues secondes sensuelles.
Au moment où je sens mon excitation arriver à un niveau pas vraiment raisonnable, vlan, l’ascenseur s’arrête. Comme tue-l’amour, y a pas ...