Séparation
Datte: 10/08/2020,
Catégories:
ff,
magasin,
essayage,
ascenseur,
volupté,
fgode,
Auteur: Erlinde, Source: Revebebe
... Ensemble. Ensemble. Encore.
Maintenant.
Je plante mes dents dans ma lèvre, sans ce que cela contienne vraiment un râle de plaisir.
Qui dure et dure encore. Comme de l’autre côté de la séparation, celui d’Elodie.
J’arrête le vibromasseur. Je halète. Tout mon corps est moite.
Je retire langoureusement ma main de ma culotte, et laisse retomber la jupe sur mes cuisses.
Je reste là, savourant l’instant, reprenant difficilement mon souffle, aussi. J’entends Elodie bouger dans sa cabine. Je sens mes lèvres sourire béatement.
Ma respiration commence à se calmer un peu, mon coeur aussi. Je resterais bien ici encore un moment, à savourer l’instant. L’idée que la vendeuse, accourue aux cris que nous avons peut être poussés, est plantée dans le couloir, essayant de décider comment réagir, élargit mon sourire.
Le rideau de ma cabine s’ouvre brusquement. Dans un sursaut, je pose le pied gauche à terre. La vendeuse !
Je tourne la tête.
Elodie. Evidemment !
Vêtue de la robe rouge, un décolleté découvrant largement le sommet de ses seins. Ils sont vraiment en poire, on dirait. Ses tétons sont à peine visibles sous le tissu.
Je me tourne complètement vers elle pour admirer son ventre et ses hanches. Le discret renflement de son pubis. Les jambes dorées qui fusent de la robe depuis la mi-cuisse. Mon regard remonte vers son visage:
— Tu es… Superbe, Elodie. Vraiment.
— Mais toi aussi, tu es très en beauté. Je parle de la jupe, bien évidemment.
Nous ...
... éclatons de rire.
— Vu ta réaction, cette robe-ci me va. Tu m’attends là le temps que j’enfile les suivantes ?
— Je reviens, le temps d’essayer ma jupe en 40.
De retour dans la cabine, je souris toute seule. À l’évidence, Elodie a surestimé son appétit, et souhaite finalement que notre jeu en reste là pour le reste de l’après-midi. Ça me va aussi : je suis lessivée. Et j’ai perdu tout semblant d’intérêt pour la jupe, en 40 comme en 38. D’un autre côté, je reste un peu sur ma faim. Pour très agréable qu’il soit, ce jeu érotique est plutôt désincarné. Jouir à distance, c’est mieux que rien, mais j’aimerais aussi la caresser, l’embrasser… L’embrasser ? L’embrasser.
Evidemment, ça parait difficile. Si j’étais un homme, à défaut d’être capitaine, on pourrait parcourir les magasins main dans la main, se bécoter entre deux rangées de vêtements… Mouais. Si j’étais un homme, je me vois mal m’afficher ainsi en public avec une femme autre que la mienne. Même pas accompagner une femme pour acheter des fringues.
"C’est une vieille copine, on faisait déjà les soldes de la Belle jardinière quand on était gosses".
Ben voyons. Va donc falloir se contenter d’être deux copines qui font les boutiques. Quoique, une idée commence à germer…
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Trois heures, six magasins et trois tenues complètes plus tard…
— Voyons, ma chère, je ne vais pas porter les mêmes vêtements à la cérémonie, au repas de mariage et au déjeuner du lendemain !
Admettons. Résultat, nous croulons ...