Séparation
Datte: 10/08/2020,
Catégories:
ff,
magasin,
essayage,
ascenseur,
volupté,
fgode,
Auteur: Erlinde, Source: Revebebe
Elodie a-t-elle le souci de reprendre l’initiative ? Une demi-douzaine de robes au bras, elle me rejoint en direction des cabines.
— Toutes ces robes ! Tu vas y passer une heure, si tu veux les essayer toutes !
— C’est le prix à payer pour séduire, soupire-t-elle, faussement désolée. Et puis, si le temps te parait long, je n’imagine pas que tu aurais l’égoïsme de te distraire sans moi…
— Je songeais plutôt à me distraire DE toi. Objection ?
— Non, l’épisode de tout à l’heure m’a mise en appétit, en fait. Et je ne parle pas seulement de ta main droite.
Je rougis. Pas de honte. De plaisir. Pour avoir toutes deux pris plaisir à nos jouissances respectives. Pour être prêtes à recommencer. Maintenant.
C’est à moi de planter Elodie sur place pour me diriger vers l’espace d’essayage. Il est vaste : dix cabines de part et d’autre d’un large couloir, un grand miroir au bout. La musique d’ambiance du magasin n’est ici qu’un murmure. La vendeuse a à peine relevé la tête à notre passage : deux clientes qui vont essayer, dans une boutique autrement vide…
Je referme le rideau de l’avant-dernière cabine sur la droite, accroche la jupe à essayer à l’un des patères. J’entends Elodie pénétrer dans la suivante. Les battements de mon cœur commencent à résonner dans mes oreilles. Je vais lui donner du plaisir. Est-ce que son cœur bat lui aussi comme le mien ?
Comme le rideau, la séparation entre nos cabines commence à trente centimètres du sol. Adossée à la cloison opposée, ...
... j’observe les pieds d’Elodie. Les mocassins qu’elle enlève du bout du pied, l’un après l’autre. Puis le frottement de sa veste qu’elle vient d’accrocher à la patère, sur la cloison nous séparant. Un autre frottement : son chemisier vient de rejoindre la veste.
À la position de ses pieds, je vois qu’Elodie me fait maintenant face. Un tambour bat dans ma tête et résonne dans mon bas-ventre. Mes seins me font mal à force d’excitation.
Ziiiiiip.
Elle vient d’ouvrir sa jupe. Mais maintenant il ne se passe plus rien.
Après de longues secondes, je perçois un son étouffé, un frottement. Sa jupe qui glisse sur ses fesses. Puis sur ses cuisses.
Je me mords la lèvre inférieure.
La jupe tombe autour des pieds d’Elodie. Qui reste ensuite immobile.
Elle attend. Mon souffle s’accélère.
Puis j’enclenche le vibreur.
En commandant à mes bras de rester le long de mon corps. À mes mains de rester immobiles contre mes cuisses. Maîtriser mes battements de coeur, c’est une autre histoire.
J’imagine Elodie, une main posée sur son ventre… touchera, touchera pas ?
Comme tout à l’heure, j’imprime au curseur de lents va-et-vient.
J’imagine Elodie debout, libre dans cet espace clos de renverser la tête en arrière, les yeux fermés, la bouche ouverte sur un souffle de plus en plus court.
Comme tout à l’heure, j’augmente doucement l’amplitude des vibrations.
J’imagine Elodie un peu cambrée en arrière, en sous-vêtements. Ou peut être seulement en slip, ses seins dressés ...