1. L'épreuve


    Datte: 09/08/2020, Catégories: hsoumis, fdomine, humilié(e), contrainte, revede, nopéné, donjon, attache, bougie, aventure, fantastiqu, Auteur: Lise-Elise, Source: Revebebe

    ... bibliothèque ?
    
    Les paroles de Thyris, comme un écho, lui revinrent en mémoire. Il se rendit compte que ses pensées étaient plutôt embrouillées.
    
    — Réponds.
    
    Dans sa tête la voix de Thyris se fit plus précise, ce qui l’empêchait de se concentrer. «…C’est mon porte torche… je veillerai à ce qu’il ne souille rien par sa présence… c’est ce qu’elles attendent… hommes brutaux et sans finesse ». Il finit par s’arracher à la litanie.
    
    — J’obéissais à Thyris.
    — Tu mens !
    — Elle m’avait dit de l’attendre sur le palier. Je l’ai fait.
    
    Il encaissa une secousse, puis la table bascula. Il sentit avec soulagement quelque chose de dur sous ses pieds. Il avait craint un instant d’être suspendu, et la brève sensation d’étranglement l’avait paniqué. Il s’aperçut alors avec effroi qu’il était nu. La chaleur qui régnait dans la pièce l’avait empêché de s’en rendre compte jusqu’à maintenant.
    
    Devant lui se tenaient trois femmes, vêtues de jaune. Il lui sembla que la couleur était importante*. Sans trop savoir pourquoi, il baissa les yeux. La voix de Thyris résonnait toujours dans sa tête.
    
    — Tu vas nous répondre ?
    — C’est tout ce que je sais. Elle m’a dit de la suivre et de l’attendre, je l’ai fait.
    
    Il se rendit compte avec accablement que sa voix était stridente. La peur prenait possession de lui et il ne pouvait pas la maîtriser. Il s’efforça de respirer lentement, mais la chaleur lourde le suffoqua très vite.
    
    — Si tu veux jouer, pourquoi pas. En fait nous sommes très ...
    ... joueuses. Mais je te préviens : n’attends pas de fair-play de notre part, nous sommes très mauvaises perdantes.
    
    Il trouva ces paroles ridicules, et pourtant une sueur d’angoisse coula le long de sa colonne vertébrale. Lorsque le filet liquide atteignit ses fesses, il eut l’idée saugrenue de Thyris utilisant cette humidité pour jouer avec son cul. La pensée de la jeune femme penchée sur son postérieur l’apaisa soudain. Il ne savait pas où était la vestale, mais il fallait qu’il la protège. Et pour cela, il était indispensable de dissimuler leur complicité.
    
    Il sentit un ustensile froid sur son menton. Forcé par l’objet, il leva la tête autant qu’il le pouvait.
    
    — Regarde donc.
    
    Les trois femmes l’observaient d’un air narquois. L’une d’elle tenait une canne en bois sombre.
    
    — Pourquoi suivais-tu l’aspirante Thyris ?
    — Elle me l’avait demandé.
    
    Une des prêtresses se saisit d’une cravache, qu’elle fit claquer dans le vide. Fyrag déglutit avec difficulté.
    
    — J’ai pas l’habitude de discuter les ordres des prêtres.
    
    Sa voix avait encore dérapé. Il respira très fort.
    
    — Bien entendu, surtout les prêtresses, ironisa la plus petite des trois, en jouant avec ce qui lui sembla être des pinces.
    — Tu es un fervent serviteur de la déesse, continua une autre, brune et mince, qui alluma nonchalamment un long cierge à une torche.
    — J’ai eu peur. Je l’ai vue jeter des sorts et je ne voulais pas qu’elle me fasse quelque chose !
    
    Fyrag n’avait plus atteint de tels aigus ...