LE CASTOR 4.
Datte: 08/08/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Accent, Source: Hds
... pénétrations dans tous ses orifices. Sa passion pour les bites passera plus vite que les envies d’Émile ou de ses copains. Je n'oublie pas la promesse du bougre de les associer à ses exploits sexuels en prêtant sa maîtresse. Elle sera le centre d'attraction de la bande de jeunes chiens, elle croulera sous de multiples assauts, à moins qu’elle ne se défasse trop vite de ses biens et de la protection illusoire qu’ils lui assurent. Plus de fric, plus d’amour, c’est son triste destin. Elle ignore à quoi Émile la destine, je le sais mais qu'y puis-je ?La bouche amère, je me retire, prends mes affaires et je m’éclipse sans bruit pour échapper aux hurlements d’amour. C’est l’heure de mon TGV.
Puisqu’elle doit m‘abandonner et quitter le domicile conjugal, j’ai prolongé de deux jours mon séjour dans la capitale. J’ai voulu me consoler, me changer les idées, cesser de broyer du noir. Une soirée cabaret, un passage à l’opéra, rien n’a chassé la boule qui me serre la gorge. J’ai vu sans intérêts de belles créatures. Je suis inconsolable. Comment a-t-elle pu s’en aller sans un mot ? À ses yeux, je ne valais même plus un adieu, un mot d'explication, un remerciement pour les années vécues ?
Ce lundi, je rentre chez moi. Yvonne, la bonne embauchée par Colette, est là, yeux baissés, je l’interpelle. Je fais celui qui ignore sa propre infortune.
- Yvonne, savez-vous où est madame ? Est-elle sortie ?
La bonne me fait signe, me guide vers la cuisine et parle avec gêne
- Madame ...
... est partie peu après vous, elle a fait charger ses valises par le jeune homme qui conduisait le pick-up. Elle m’a embrassée, m’a remerciée pour mes bons et loyaux services. Elle m’a annoncé qu'elle quittait la maison, qu'elle n'aurait plus besoin de mes services et devait mettre fin à mon contrat. Ensuite elle m'a recommandé de vous réclamer mon salaire du dernier mois ainsi qu'une éventuelle indemnité de licenciement et, toute joyeuse, elle a sauté dans la cabine du pick-up et a embrassé sur la bouche le conducteur. Et ils sont partis. . Je me disais bien que ce jeune homme venait trop souvent en votre absence, c’était louche. Ils passaient des heures dans la chambre et ça faisait des bruits… Que monsieur me pardonne, je n’aurais pas dû écouter. Mais quand madame jouit, il est difficile de ne pas entendre.
Si je n’avais pas entendu la conversation au restaurant, si je n’avais pas vu de mes yeux le coït dans ma chambre, les quelques paroles d’Yvonne « quand madame jouit » suffiraient à m’éclairer sur la débauche de Colette.
- Pourquoi ne m'avez-vous pas averti des visites de ce jeune homme et de ce qu'ils faisaient dans ma chambre à coucher?
- Madame était ma patronne, je ne voulais pas risquer mon emploi par les temps qui courent. Mon métier a ses exigences. Une bonne est tenue au secret sur ce qui se passe sur son lieu de travail.
- Madame vous a licenciée, mais vous êtes là. Votre discrétion ne vous a pas protégée. Je suppose que vous attendez votre argent. Vous ...