1. Les confidences de Caro


    Datte: 08/08/2020, Catégories: f, fh, froid, parking, voiture, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation intermast, Oral pénétratio, Auteur: Evelyne63, Source: Revebebe

    ... la camisole. La doudoune me couvre à peine les fesses, et la fermeture est cassée ; d’une main, je maintiens les pans rabattus. On ne voit rien, que mes gambettes nues… Je doute qu’on me crédite de toute ma raison si je croise quelqu’un. J’use de ruses pour parvenir saine et sauve jusqu’au parking, les Sioux ne m’ont pas repérée. Pour être juste, je n’ai pas aperçu un seul indien, pas même un chat, je n’en espérais pas plus à trois heures du mat. À destination, je convoque le conseil des sages. Il y a moi, et moi, et moi… J’ai emmené tout le monde, la pute, la bigote et la sage. Seule la pute a voix au chapitre, j’ai muselé les autres, la décision qui ressort du débat n’est pas sage ; je me défais de mon seul vêtement, et le suspends sur le rétroviseur du véhicule le plus proche. Je suis nue, entièrement nue, si j’excepte mes sneakers.
    
    J’allume une cigarette sur laquelle je tire tout en dissimulant l’extrémité rougeoyante dans ma main creusée en conque. Fumer, nue, sur un lieu incongru, me donne un sentiment de liberté incroyable, je le ressens dans tout mon corps. La fraîcheur de la nuit exacerbe la sensation ; je ne lutte pas, je laisse le froid m’envahir, glisser entre mes cuisses, pénétrer et rafraîchir mon sexe bouillant, durcir mes tétons, et mes seins, que j’effleure et caresse de ma main libre. Lorsque ma cigarette est finie, je suis plus que jamais fébrile, l’idée d’en rester là, m’est intolérable ; je veux prolonger et corser le challenge, oser l’aventure avec ...
    ... option totalement vulnérable.
    
    Jouer sans filet, voilà mon souhait, c’est à ce prix que le jeu prend sa saveur. J’abandonne ma doudoune sur le rétroviseur où elle est suspendue et prends du champ. Je dépasse une voiture, puis deux, puis trois… Ma fièvre grimpe un peu plus à chaque pas, encore une voiture, deux, trois… la vitesse, et l’ivresse me montent à la tête, je suis à l’autre extrémité du parking. La grosse envie coule de mon sexe, poisse mes cuisses, je cale mon cul contre une Peugeot. Le métal glace mes fesses nues… Mes doigts s’empressent, impatients de dispenser le soulagement auquel j’aspire. Je procède… d’abord avec précipitation, puis plus calmement. La quiétude de la nuit berce ma quête du graal, j’épie la montée du plaisir ; je ne suis plus de ce monde.
    
    Ma vigilance est totalement prise en défaut, je n’ai rien vu, rien entendu. Les phares balaient l’allée, la voiture déboule, et s’arrête pile, devant l’entrée de l’immeuble. Cinq personnes à l’intérieur, des jeunes, trois garçons, deux filles. Le premier à descendre est le fils d’un locataire du deuxième. Il est suivi de près par une gamine. Le couple s’enlace, se bécote… Les trois autres occupants sortent un peu après, deux mecs, une fille, pas sûre qu’ils soient majeurs. Ils fument et rient pendant que le couple fait des mamours. Les réflexions fusent. J’entends, et devine à demi-mot ; la lenteur des adieux entre les deux amoureux agace les trois autres. Et moi aussi, je l’avoue. Je suis bloquée, accroupie, ...
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