1. Les confidences de Caro


    Datte: 08/08/2020, Catégories: f, fh, froid, parking, voiture, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation intermast, Oral pénétratio, Auteur: Evelyne63, Source: Revebebe

    ... foncer bille en tête en bousculant les obstacles. La traduction n’éclaire pas beaucoup plus les instructions divines. Je cogite, mes déboires de la nuit sont-ils en cause ? Le Très-Haut m’invite-t-il à foncer, quand bien même mes visées seraient quelque peu lubriques. Pourquoi pas ? Jésus n’avait-il pas de l’indulgence pour les putes ? Saint Nicolas n’est-il pas le patron des putains ? Pute, putain, salope, même combat…
    
    La température de mes cogitations est en phase avec l’humeur du moment : joyeuse, c’est le moins que je puisse dire ; Amélie et Roseline m’ont mis le cœur en fête. Les augures aussi, foin des soucis ! Le soir à l’heure convenue, ma tête est légère et mon esprit coquin, lorsque je me connecte sur le site libertin pour y retrouver Pierre, mon interlocuteur préféré. Il m’attend, la queue déjà bandée en main, me dit-il. Je veux le croire, c’est comme cela que je l’aime. Je me donne du mal pour qu’il en soit ainsi. Dans l’après-midi je lui ai adressé un mail où je lui raconte mes pulsions et mes agissements. Je lui donne à connaître mes désirs et autres petites saloperies, je sais que ça l’excite. J’aime le mettre dans tous ses états. J’en rajoute parfois un peu, et pour le cas, j’ai exagéré cette envie qui me tient de prolonger mon aventure naturiste jusque sur le parking. L’idée m’a effleurée, fugace et volatile, mais dès lors que je la partage, elle prend de la consistance.
    
    Plus tard, je suis dans mon lit, j’ai eu Marco via Skype entre-temps, mais ce ...
    ... n’est pas vers lui que vont mes pensées. Je songe à Pierre, et me caresse en pensant à l’inconnu. C’est dégueulasse, mais je ne peux pas m’en empêcher. J’entretiens ce faisant un état de tension délicieux, que l’évocation de Marco ne saurait me procurer. Mes pensées batifolent sans que je les maîtrise, Pierre, et sa queue, raide, énorme, comme il prétend. Il ne me coûte rien de le croire, voire de la grossir, et c’est bien plus savoureux. Salope que je suis, je me vautre dans ma fange et j’aime ça. Et Bernard ? M’a-t-il vue nue ? La perspective n’est plus pour m’effrayer, au contraire, j’aime les mateurs, les voyeurs attisent ma fièvre… Que le spectacle commence !
    
    L’idée du challenge refait surface sur ce terreau. Une virée nue sur le parking, est-ce faisable ? Une folie, ma réponse est négative. Une heure du mat, je me suis un peu dissipée entre-temps, ma panoplie a servi, mais je reste sensée, la virée n’est pas raisonnable. Un orgasme plus tard il est près de deux heures du mat, ma raison vacille, mais ma position est toujours négative, avec beaucoup de regrets toutefois. Je ne m’endors toujours pas, l’insomnie s’incruste, je convoque Pierre à nouveau, rameute la panoplie, et c’est reparti pour la cavalcade ; trois heures du mat, au diable les risques, j’aspire à du vrai frisson, celui qui me tord les tripes et me porte à mouiller grave… Je piaffe d’impatience, Jésus, et Saint Nicolas sont avec moi, n’ont-ils pas dit que je devais foncer.
    
    De toute façon, c’est ça ou bien ...
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