1. Héloïse, ou les chemins de traverse (2)


    Datte: 04/08/2020, Catégories: fh, fhh, alliance, amour, jalousie, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral fist, double, fdanus, fsodo, Auteur: Tancrède, Source: Revebebe

    ... la fine cloison, elle devinait les doigts de son amant. Sans gêne, sans fausse pudeur, elle se masturba avec une rage croissante jusqu’à ce que son plaisir devienne irrépressible.
    
    — Oh, mon Dieu, François, je coule… je coule… c’est comme si mon ventre se vidait ! C’est trop bon… Qu’est-ce qu’il m’arrive, François, que fais-tu de moi ?
    
    Héloïse s’était effondrée sur le lit. Elle sanglotait à présent, sans savoir si c’était de plaisir pur ou de confusion intime.
    
    François n’avait rien dit. Il avait gardé ouvertes les fesses de son amante : l’anus palpitait encore, hésitant à se refermer. Alors, l’homme fixa contre la tentante corolle sa verge en érection et poussa. L’ouverture s’agrandit sans peine.
    
    — Fais doucement, chuchota Héloïse, les sens de nouveau aux aguets. Ne me déchire pas…
    
    Mais l’abjuration était bien inutile : le corps d’Héloïse était apprivoisé, tandis que son esprit cherchait à connaître ses limites, comme pour mieux les frôler. Sentir la queue de François au fond d’elle n’était pas, comme elle l’avait redouté, source de blessure ou de déchirement, c’était plutôt comme une volonté farouche d’être, un besoin de vivre plus intensément à l’heure du don de soi ou de l’ultime renoncement.
    
    Le corps et l’esprit d’Héloïse vagabondaient entre pleurs et extase, ils erraient en une prodigieuse tentation d’absolu et de sérénité.
    
    Et quand François éjacula enfin au plus profond de ses reins, Héloïse sut qu’elle avait fait un pas libérateur et que son monde ...
    ... ancien désormais traînerait à la dérive. François prétendait ôter à sa belle-sœur des morceaux de sa personnalité qu’il entendait garder précieusement. Elle-même réalisait que ses propres certitudes étaient exsangues, et que le bonheur qu’elle avait jalousement protégé était maintenant en équilibre précaire au bord de l’abîme…
    
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    Lorsque, vers 13 h 30, je suis rentré du lycée, j’ai retrouvé mon Héloïse délicieusement enjouée : elle s’affairait dans la cuisine à préparer le déjeuner tandis que mon frère, vautré sur le canapé du salon, lisait avec une apparente application un ouvrage d’économie. Tous deux me parurent détendus. Le matin, en arrivant en classe, mes gamberges, pourtant, allaient bon train. Je m’étais efforcé d’expliquer à mes étudiants que l’apparence parfois tue l’essence. Je leur avais dit combien il était difficile à l’homme d’atteindre à sa propre vérité : il lui fallait pour cela accepter de revenir à sa nudité première. Et c’était une démarche exigeante, inquiétante, parce qu’il nous est singulièrement difficile de douter, et surtout de douter de nous-mêmes. La vie, leur avais-je dit, est une fugue constante qui nous entraîne malgré nous aux confins du précaire. Mes élèves m’avaient regardé en silence : derrière une apparente lucidité, ils m’avaient deviné fragile. Et cela, sans doute, les avait troublés…
    
    L’après-midi, Héloïse me suggéra une promenade dans la campagne. Le temps était fort agréable et j’avais grand plaisir à marcher avec elle, ...
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