1. Nicaline ou l'histoire d'une jeune femme de notre temps


    Datte: 01/08/2020, Catégories: fh, amour, volupté, intermast, Oral pénétratio, mélo, Auteur: Nicolas, Source: Revebebe

    ... Bien, en pleine forme. Je peux en prendre ? dit-elle en montrant la cafetière.
    — Bien sûr, répondit Pierre, Aline vient juste de le faire. Tu n’as pas encore ouvert ?
    — Si, mais je m’accorde quelques minutes, comme vous. Je venais voir si Aline voulait venir avec moi ce soir. Je voudrais faire quelques courses et je n’ai pas envie d’y aller seule.
    — Bien sûr. À quelle heure veux-tu partir ?
    — Vers dix huit heures. Ça ira ?
    — Si mon patron accepte…
    — Je vais réfléchir, dit Pierre en fronçant les sourcils, on en reparle à midi.
    — Si tu lui dis non, je te la débauche. Elle viendra travailler avec moi à la pharmacie.
    — Bon, bon. Si le syndicat parle je n’ai plus qu’à obtempérer.
    — Merci mon grand, nous te ramènerons une petite surprise.
    
    Sur ces mots Mireille posa sa tasse et sortit de l’agence.
    
    Dans l’après-midi Nicolas se rendit à l’agence pour y voir Aline. Leurs regards suffirent et ils se saluèrent comme si rien ne s’était passé entre eux.
    
    — Qu’y a-t-il pour votre service, monsieur Lemoine ?
    — Je viens de la part de mon grand-père. C’est d’accord pour la maison. Il m’a chargé de voir les formalités avec vous. Il reviendra d’ici une quinzaine de jours.
    — C’est une bonne nouvelle. Je vais prévenir monsieur Sorem.
    — Pierre, monsieur Lemoine prends la maison. Voulez-vous venir pour la suite de l’affaire ?
    
    Le contact entre Pierre et Nicolas fut direct et cordial. Les deux hommes passèrent dans le bureau. Aline les laissa, ayant de son côté d’autres choses ...
    ... à faire.
    
    — Votre installation est prévue pour bientôt, demanda Pierre ?
    — Dans un premier temps je vais être clerc chez maître Cassian. Pendant un an environ, le temps de me mettre au courant de la vie locale et de prendre petit à petit l’étude en main.
    
    Au plus tard d’ici 18 mois la cession aura eu lieu.
    
    — C’est une belle affaire. Il y a déjà deux clercs et trois secrétaires il me semble.
    — C’est ça. Il va me falloir me faire une place. J’espère qu’il n’y a pas de guerres intestines dans la maison.
    — Je ne le pense pas. En tout cas je n’en ai jamais entendu parler.
    
    La conversation se poursuivit pendant quelques temps, portant sur l’affaire de la maison, puis sur la ville en général.
    
    — N’hésitez pas à revenir si vous avez besoin d’en savoir plus. Je me ferai un plaisir de vous renseigner.
    — Merci de votre proposition. Je m’en souviendrai.
    — Aline, appela Pierre, voulez-vous raccompagner monsieur Lemoine s’il vous plaît ?
    — J’arrive.
    
    Elle raccompagna Nicolas à la porte, et au moment de partir lui glissa :
    
    — Ne m’appelle pas avant vingt et une heures, je sors avec Mireille, nous allons faire quelques courses ensemble.
    — Mireille ? qui est-ce ?
    — La pharmacienne, Mireille Leloir.
    — Vu, je ne la connais pas encore.
    — C’est l’amie dont je te parlais hier soir.
    — Appelle-moi donc à l’hôtel en repassant en ville, ce sera plus simple. Je suis à l’Escargot d’or.
    — Promis. À tout à l’heure, je t’embrasse.
    — Moi aussi.
    
    Les courses de Mireille et Aline ...