Au coeur de l'autre
Datte: 31/07/2020,
Catégories:
fh,
ff,
inconnu,
médical,
enceinte,
parking,
voiture,
mélo,
Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
... jouisse de cette manière, et encore moins d’avaler son sperme. Tant qu’à m’offrir, autant faire les choses complètement. Je me déshabille entièrement et m’assois sur ses jambes, dos appuyé sur le volant, et lui caresse le torse. Nous nous regardons dans les yeux. Les siens sont si consumés du désir de mon corps que je me demande s’il se maîtrise ou s’il est le jouet de ses pulsions, en penchant plutôt pour la seconde alternative. Ainsi donc, il est si facile de rendre un homme fou de désir ?
— Il y a des capotes dans la boîte à gants. Si vous voulez bien m’en passer une…
Je fais mieux que ce qu’il me demande : je lui enfile moi-même le capuchon de caoutchouc. C’est la première fois ; mais après tout, ce n’est pas compliqué et ce geste semble l’exciter. Puis j’introduis en moi-même son appendice tout emballé. Il faut appuyer un peu : me voilà déflorée, car c’est mon premier partenaire masculin. Il paraît surpris qu’à mon âge la femme qu’il tient dans ses bras soit toujours vierge. Après quelques mouvements de bassin effectués afin de faire aller et venir son pénis à l’intérieur de la gaine vulvaire, c’est déjà terminé.
C’est donc ça, l’acte hétérosexuel ? Je suis un peu déçue. Mais il se rattrape en caressant doucement mes seins, ce qui est chez moi une zone très agréablement sensible. Puis, constatant que cela me plaît, il y met sa bouche. C’est un drôle de bonhomme : il y va comme un bébé. Le genre de fantasme qu’il devait couver depuis longtemps. Je remarque un ...
... long serpent tatoué sur son avant-bras, sorte de caducée stylisé. À présent il me mordille un téton, d’abord tout doucement, puis un peu plus fort. Cela finit par me faire mal, alors je l’oblige à cesser. Il me regarde, l’air hagard, désolé d’avoir si vite conclu, mais soulagé d’une tension qui devait le travailler depuis un bon moment.
— Je dois vous avouer une chose. En ce moment, votre amie ne dort pas. C’est moi qui vous ai fait croire cela pour que vous montiez dans ma voiture.
— En plus d’être un chaud lapin, vous êtes un enfoiré, dis-je en me rhabillant. Si vous ne lui aviez pas sauvé la vie, je vous aurais arraché les yeux. D’ailleurs, je ne vous aurais pas offert mon corps. J’espère que vous en avez bien profité, parce que je ne pense pas renouveler l’expérience. N’allez pas vous amouracher de moi : vous vous feriez souffrir inutilement. Bon, il me reste quand même à vous remercier pour ce que vous avez fait pour Valma. Allez, je vous fais la bise et vais la voir de ce pas. Reposez-vous bien, vous en avez besoin : vous avez des cernes sous les yeux. Au fait, c’est quelle chambre ?
— Je ne me souviens plus… Demandez à l’accueil. Vous avez le temps, on va la garder au moins vingt-quatre heures en observation : ce n’est tout de même pas anodin, ce qu’elle a eu. Allez, bonne continuation. Encore une fois, dites-lui bien qu’il faut absolument qu’elle arrête ses cachets. Et merci pour ce que vous m’avez fait. Vous êtes très douce. Je suis dingue des femmes dans votre ...