Plaisir sans contrainte
Datte: 31/07/2020,
Catégories:
ff,
fhhh,
Auteur: Nooz, Source: Revebebe
... son entrejambe.
Elle se rapproche de son amie et l’embrasse. Le souffle un peu court, elle lui rend son baiser.
— C’est toi qui as crié si fort tout à l’heure… Je suis contente ! Viens, on va se rafraîchir un peu.
Après une douche salvatrice, elle se retrouve dans un petit salon tranquille avec Georges et Katie. Des coupes de champagne trônent sur une desserte. Katie lui apporte un verre.
— À toi et la belle jouissance.
Les trois verres tintent. Elle porte la coupe à ses lèvres ; elle grimace légèrement : le breuvage est légèrement amer. Soudain sa tête tourne, sa coupe tombe sur le tapis dans un bruit mat, sa vision se brouille et ses jambes ne la portent plus.
--ooOOoo--
Marie se réveille dans le paradis clair d’une chambre d’hôpital. Tout est flou autour d’elle. Une envie violente de vomir lui tord l’estomac. Elle n’arrive pas à structurer sa pensée. Elle buvait tranquillement une coupe de champagne avec Katie, puis le trou noir. L’arrière-goût qui lui reste au fond de sa bouche ressemble à celui qu’elle avait ressenti avant de sombrer.
La porte de la chambre s’ouvre, une silhouette se découpe en contre-jour dans l’encadrement de la porte. Elle se rapproche.
— Philippe, mais que faites-vous là ?
— Bonjour, Marie. Je suis le capitaine Jürgen Prochnow, d’Interpol. Je suis très content de vous retrouver.
Elle regarde, la tête encore embrumée, l’homme qu’elle croyait connaître, totalement dépassée par la situation. Elle se remémore Philippe, un ...
... bel homme qui avait fait vibrer son corps et qui ne l’avait pas recontactée, et maintenant il s’appelle Jürgen. C’est vrai, ce petit accent…
— Nous enquêtons depuis cinq ans sur un trafic de chair humaine au niveau européen. Trente-deux personnes, hommes et femmes, ont disparu ; vous étiez la trente-troisième sur la liste.
Marie, les yeux exorbités, se rend soudain compte de sa position dans cette histoire.
— Mon Dieu, qu’est-ce que j’ai été conne ! Croire à ce conte de fées digne de la collection Harlequin… Comment ai-je pu être autant abusée ?
— Ce n’est pas votre faute ; vous êtes l’archétype même de ce que recherchait l’équipe : une belle femme délaissée, en manque de repères affectifs, qui se rend compte que le temps s’écoule et qui n’est plus heureuse. Psychologiquement fragile, vous êtes la cible idéale.
Marie pleure ; Jürgen se rapproche et pose sa main sur son bras.
— Ces personnes sont des prédateurs : ils ont monté sur l’Europe un réseau de rabattage qui leur permettait de vendre des humains pour divers usages. Bien sûr, la plupart pour de riches personnes qui utilisent des esclaves sexuels, mais aussi pour les organes. C’est pour cela qu’ils vous ont fait passer des examens sanguins plus poussés que pour un test sérologique.
— Mais j’ai reçu une liste de dix noms ! Ne me racontez pas que tous ces médecins sont impliqués !
— En fait, il n’y a qu’une seule et unique personne avec autant de téléphones et de noms que votre liste en contient : vous ...