1. Comment j'ai abandonné le romantisme (4)


    Datte: 14/04/2018, Catégories: Hétéro Auteur: Lukecarneby, Source: Xstory

    ... je me découvre alors une fougue que je ne connaissais pas. J’augmente encore le rythme, la pilonnant de mes coups de reins, et ressentant surtout davantage l’étroitesse de son vagin autour de ma verge, me procurant un plaisir d’une rare intensité.
    
    Puis, je la vois qui porte la main à son entrejambe, réalisant des mouvements circulaires qui ne laissent aucune équivoque sur ce qu’elle est en train de faire, d’autant plus que par moments, ses doigts entrent en contact de ma queue.
    
    C’était, là encore, quelque chose d’inédit pour moi, et de terriblement excitant.
    
    La suite se déroula bien entendu : mes mouvements de balancier, ceux de ses mains, nos halètements mêlés remplissant la pièce finirent par avoir raison de nous, et surtout de moi, sentant le point de non-retour approcher, entre deux grognements, je lui dis :
    
    — Jessica...je vais finir...je vais finir, ça vient...
    
    — Oui...viens, vas-y ! Viens !
    
    — Oui, je viens ! Je viens ! Je vieennnnsss ! OUIIIIIIII !
    
    Nous jouîmes en même temps, nos synapses submergées par le plaisir immense que nous ressentions...mes mouvements s’arrêtent, je m’affalai sur elle, notre respiration devint difficile, nos peaux étaient luisantes et glissantes.
    
    Nous n’avions plus la force de ne rien faire, nous ne disions rien.
    
    Le silence à peine troublé par nos souffles timides régnait alors, là où quelques secondes plus tôt, le vacarme des corps en exultation rendait inaudible la fureur du monde entier.
    
    Après quelques ...
    ... minutes, Jessica, tout en caressant mon dos du bout de ses doigts, rompit cette sourde harmonie :
    
    — C’était...formidable...Tu fais très très bien l’amour, mais j’imagine qu’on te la déjà dit.
    
    En fait, non, réalisais-je. Je n’avais jamais eu à rougir de mes précédentes, mais trop rares; expériences passées; mais jamais je n’avais connu un tel déchaînement.
    
    Je me contentais d’un simple remerciement.
    
    La suite, là encore, fut terriblement banale. Nous nous sommes enlacés, embrassés, puis je me suis rhabillé. Nous nous promettons de nous revoir le lendemain, car même si ni l’un, ni l’autre, ne travaillions le samedi, il nous semblait normal de ne pas dormir ensemble le premier soir.
    
    Nous échangeâmes nos numéros de téléphone, et je me suis retrouvé sur le trottoir.
    
    Bon, il s’agit maintenant de retourner à la voiture. Je regarde ma montre : il est cinq heures du matin, j’étais resté quatre heures chez elle !
    
    Sans trop savoir pourquoi, je me retourne et regarde vers ce qui me semble être une fenêtre de son appartement. Tout est éteint à l’étage, toute trace de cette étrange soirée avait dorénavant disparu, me projetant néanmoins dans l’inconnu et me laissait avec de nombreuses questions.
    
    Evidemment, il s’agirait maintenant de savoir jusqu’où irait cette aventure avec Jessica, et de ce que je comptais faire avec Marie-Maude ; mais, plus que toute autre chose, je m’interrogeais sur cette étrange impression que je ressentais venant d’elle.
    
    En effet, ses gestes, ses ...