À disposition
Datte: 29/07/2020,
Catégories:
fh,
amour,
fsoumise,
hdomine,
contrainte,
pénétratio,
attache,
BDSM / Fétichisme
piquepince,
sm,
fsoumisah,
Auteur: Myhrisse, Source: Revebebe
... tout en continuant ses allers et retours.
À ce moment-là, au beau milieu de la nuit – ou bien ne dormait-elle que depuis quelques minutes, elle l’ignorait – elle aurait préféré être dans les bras de Morphée.
— J’aime que vous m’utilisiez, répondit-elle, tournant sa phrase de manière à ce qu’il ne s’agisse pas d’un mensonge.
Car autant à l’instant présent, elle ne désirait pas spécialement se faire baiser, autant elle ne pouvait nier être aux anges à l’idée de plaire à son Maître, de lui permettre d’assouvir ses désirs, de le satisfaire.
Il sortit avant d’avoir joui. Sans un mot, il retourna dans son lit et se coucha sans se mettre sous les couvertures. Grâce au radiateur, il faisait chaud dans la pièce, permettant à l’esclave de ne pas souffrir du froid malgré sa nudité en cet automne frisquet.
Elle avait chaud. Elle aurait voulu qu’il continue. Elle voulait lui plaire mais espérait également recevoir du plaisir. Il avait cessé avant qu’elle ne puisse y parvenir. Elle ne doutait pas une seule seconde qu’il l’eût fait volontairement. Frustrée, elle tirait sur les lanières de cuir retenant ses cuisses écartées.
— Dors, ordonna-t-il d’une voix sèche.
Elle cessa de gigoter pour se résoudre à accepter la situation. Elle n’avait de toute façon pas d’autre choix. Elle tenta d’ignorer les appels de son ventre. Si quelques minutes auparavant, elle n’avait pas eu envie de se faire baiser, maintenant, c’était le cas. Il savait la manipuler comme personne. Il lui ...
... prouvait chaque jour qu’il la possédait entièrement, qu’elle était son jouet, une marionnette entre ses mains expertes. Elle adorait cela.
Son sein gauche l’extirpa de ses rêves. Le téton était malmené doucement. Il savait qu’elle était sensible de la poitrine. Il ne désirait pas la faire souffrir atrocement, juste assez pour la faire réagir, lui faire sentir qu’elle était à lui, qu’il faisait d’elle ce qu’il voulait. Il caressa le sein droit avec douceur, comme elle l’appréciait, tandis qu’il blessait son sein gauche, étirant le téton, le pinçant, le tordant. Elle gémit, tiraillée entre plaisir et douleur. Il échangea de sein, le droit devenant douleur et le gauche douceur. Elle tenta de se soustraire à ses attouchements, non pas parce qu’elle ne les désirait pas, mais parce qu’elle aimait se sentir impuissante, offerte. Elle adorait la contrainte exercée par les liens. Tirer dessus augmentait son plaisir.
Elle sentit des pinces serrer ses tétons. Il s’agissait des moins douloureuses. D’ailleurs, douloureux n’était pas le terme adapté. La sensation était loin d’être une souffrance. Une fois les pinces en place, il cessa comme il avait commencé : sans prévenir. Il la laissa à nouveau frustrée, désarmée face à lui. Elle observa les pinces. Il était clair qu’il voulait qu’elle dorme malgré leur présence. La douleur, faible, n’était pas un problème. En revanche, leur simple présence excitait énormément l’esclave. Elle se tourna vers le lit mais ne demanda rien, sachant cela ...