À disposition
Datte: 29/07/2020,
Catégories:
fh,
amour,
fsoumise,
hdomine,
contrainte,
pénétratio,
attache,
BDSM / Fétichisme
piquepince,
sm,
fsoumisah,
Auteur: Myhrisse, Source: Revebebe
— Je t’attache pour la nuit ? demanda-t-il.
— Oui, Maître, répondit la femme sur le matelas posé au sol, à côté du grand lit double sur sommier.
L’homme se saisit d’un cadenas et de sa clé. Alors qu’il s’apprêtait à le refermer, elle trouva le courage de lui annoncer :
— J’aimerais être davantage attachée cette nuit.
Il cessa son geste et releva à peine la tête pour croiser le regard de son esclave. Il la vit timide mais résolue.
— Tu vois ça comment ?
On aurait pu croire qu’en lui demandant cela, il lui laissait le contrôle, mais tous deux savaient qu’il n’en était rien. Elle allait se contenter d’exprimer ses idées mais rien ne disait qu’il allait les accepter. Il serait seul décideur au final. En revanche, écouter sa proposition lui plaisait énormément. Après tout, elle était aussi perverse que lui.
Elle se mit à genoux sur le matelas et attrapa une lourde barre d’écartement en bois recouvert de cuir clouté. Elle souleva le devant du matelas et installa la barre en dessous, dans le sens de la largeur. Elle se coucha et mit ses poignets de part et d’autre de sa tête, tout au bord de la couche.
Il observa, prenant le temps de réfléchir à la proposition. C’était une idée sympathique. Le matelas étant posé directement au sol, il était difficile de trouver des points d’ancrage pour attacher les mains de l’esclave. En poussant le matelas contre la commode, elle ne pourrait plus faire sortir la barre, même en soulevant la paillasse – ce qui en soi était ...
... déjà difficile.
— C’est tout ? lança-t-il, faussement déçu mais heureux de piquer ainsi la fierté de sa soumise.
Elle eut un sourire coquin entraînant un frisson dans tout son corps. À la voir, il était clair qu’elle ne faisait que commencer. Qu’elle ait pensé à cela depuis longtemps était une évidence.
Elle se leva et alla chercher une seconde barre d’écartement, une simple tringle à rideaux de chez Ikea avec des anneaux aux bouts. Du fait-main fort pratique. Elle la passa comme l’autre, sous le matelas, mais cette fois-ci aux pieds de la couche.
Il sourit puis fit la moue, comme si cela le décevait toujours.
Elle sortit de la chambre et revint deux minutes plus tard armée d’un petit radiateur électrique d’appoint. Elle le brancha et l’alluma. Rapidement, la température monta dans la petite chambre. La jeune femme ôta ses pyjamas, se montrant nue devant son Maître, puis s’allongea sur le lit, poignets et chevilles en position d’être attachés.
— Tu veux vraiment être à ma disposition cette nuit, fit-il remarquer.
Elle hocha la tête en souriant.
— Tu es consciente que je peux choisir de ne pas t’utiliser, juste pour te frustrer ? insista-t-il.
— Oui, Maître.
— Je peux aussi t’utiliser dix ou quinze fois si tel est mon souhait. Tu risques alors de ne pas dormir beaucoup.
— Je sais, Maître.
Il sourit puis se leva et alla chercher une troisième barre d’écartement, elle aussi bricolée depuis une tringle à rideaux. Il lui fit signe de s’écarter et elle ...