Mon mur a des oreilles
Datte: 28/07/2020,
Catégories:
fh,
2couples,
grossexe,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
fsodo,
échange,
journal,
confession,
Humour
prudes,
Auteur: Pervenche M, Source: Revebebe
... Aucun problème à les utiliser, puisque je ne devais pas me lever à sept heures le lendemain. C’est épatant, ces menus objets, mais ils présentent néanmoins un inconvénient : une fois mis en place, ils vous empêchent d’entendre quoi que ce soit. Même le silence. Cela possède un petit côté angoissant, il me semble.
Allongée dans l’obscurité, je ne parvenais pas à trouver le sommeil. Cette ambiance ouatée me pesait. De temps à autre, j’ôtais les bouchons pour m’assurer de la nécessité de les garder, prêtant l’oreille au moindre bruit en provenance de la maison voisine. J’ai fini par m’endormir pour me réveiller ensuite, puis me rendormir… au point de ne plus pouvoir dire, à l’heure où j’écris ces lignes – il est près de seize heures –, si j’ai dormi avec ou sans mes accessoires antibruit.
Je ne me suis levée qu’en fin de matinée pour accomplir la corvée emplettes. Il faisait doux, mais un peu lourd. Une de ces belles journées de printemps qui semblent propices à la balade, mais qui vous épuisent en raison des effets cumulés d’un certain manque d’air et d’un manque certain de bonne forme physique au sortir de l’hiver.
L’après-midi, j’ai fait un brin de ménage, de rangement, puis de repassage de mes chemisiers blancs et de mes jupes plissées. Je venais juste de refermer la penderie lorsque Gabrielle a sonné à ma porte.
— Je vous prie de bien vouloir nous excuser, mademoiselle, m’a-t-elle annoncé avec un charmant sourire, mais nous risquons de faire quelque bruit ce ...
... soir, car nous recevons un couple d’amis.
— Oh !
— Nous écouterons un peu de musique… Mais je vous rassure : vers vingt-deux heures, vingt-trois au plus tard, nous mettrons la sourdine.
— Ah, oui ! ai-je tenté de sourire.
— Ça ne vous ennuie pas trop ? Frédéric est un vieux copain de Jean-Louis, et en outre c’est l’anniversaire d’Agnès, sa femme, alors…
— Mais je comprends très bien, l’ai-je apaisée.
Elle m’a remerciée et elle est retournée chez elle. J’ignore si je l’avais vraiment rassurée, mais moi je ne l’étais pas du tout ! J’ai vérifié que les bouchons auriculaires reposaient à portée de main sur ma table de nuit, et j’ai attendu stoïquement qu’arrive l’heure de la bamboula endiablée dont j’imaginais déjà les nuisances sonores.
Question musique, je dois reconnaître qu’ils ont tenu parole : à vingt-deux heures trente, les disques qu’ils écoutaient ne me parvinrent plus que de manière très assourdie, et j’ai soupiré d’aise en me glissant entre mes draps. Les choses ne s’annonçaient pas trop mal.
Mais pourquoi donc Gabrielle avait-elle pris la peine de m’avertir, si elle comptait produire moins de tapage qu’à l’habitude ? J’ai compris à ce moment que la présence de leurs invités les empêchait de se livrer à leurs bruyants ébats amoureux ! Seule la musique pouvait donc poser quelque problème de voisinage. J’imaginais qu’il devait être plus aisé de diminuer le volume d’un amplificateur que celui des vocalises de ma voisine lorsqu’elle s’adonne aux plaisirs du ...