Mon mur a des oreilles
Datte: 28/07/2020,
Catégories:
fh,
2couples,
grossexe,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
fsodo,
échange,
journal,
confession,
Humour
prudes,
Auteur: Pervenche M, Source: Revebebe
... lit…
Couchée dans un calme relatif, j’ai fini par m’assoupir sans même avoir à faire usage de mes bouchons. Je ne pouvais présumer à ce moment de l’erreur que je commettais ! À l’instant où de nouveaux bruits m’ont réveillée, quelques minutes d’attention m’ont permis de deviner que la fête avait fortement dégénéré : plus question de repas entre amis, de musique et de conversations à bâtons rompus. Aux vocalises, à présent bien connues, que Gabrielle entonnait de sa voix de soprano s’ajoutaient le contralto de sa copine et un duo de contrebasses en soutien. Mes voisins se livraient-ils à une orgie de sexe ? À quatre ? Mon Dieu ! Oh ! Mon Dieu !
C’est à ce moment que j’ai commis une effroyable bévue, poussée par – je le crus à cet instant – un zeste d’agacement, mais il s’agissait aussi d’une bouffée de curiosité malsaine. Oui, malsaine, Seigneur, je l’avoue. Me pardonneras-tu jamais ? J’ai quitté le lit pour les pantoufles et me suis glissée hors de la chambre. J’aurais dû me désintéresser de tout ça, utiliser mes bouchons auriculaires, mais c’était plus fort que moi ! Je ne pouvais plus tolérer une telle situation. J’ai enfilé un peignoir et me suis dirigée vers le vestibule. Il fallait que ça cesse ! C’était du moins ce que je me disais pour me donner bonne conscience ! D’ailleurs, quelle autre démarche aurais-je pu tenter ?
Quand j’ai posé la main sur la poignée de porte, j’ai frémi : allais-je vraiment oser interrompre leurs ébats ?
J’ai ouvert doucement. ...
... Dans la rue, tout était calme. Quelques pas rapides me conduisirent devant l’entrée voisine. Au moment où mon index s’élevait vers le bouton de sonnette, un doute m’a assailli. Une menue hésitation… et puis l’effroi ! La clé ! Je n’avais pas pris ma clé ! J’ai hâtivement rebroussé chemin, mais ma porte était désespérément close. Et le trousseau sournoisement suspendu de l’autre côté de la serrure. Et moi, et moi… seule dans la rue !
Quelle idiote je faisais !
J’ai réfléchi un bref instant, mais lorsque j’ai vu s’approcher la lueur des phares d’une voiture, j’ai rapidement longé la façade et tourné à l’angle de la maison, me faufilant entre le pignon et la haie de conifères, la main tâtant la brique, décidée à trouver le salut côté jardin.
La baie vitrée du living était hermétiquement close, comme je m’y attendais, alors j’ai poursuivi jusque sous les deux petites fenêtres hautes. Celle de la salle de bain était fermée, mais la dernière, celle des WC, était entrouverte. Mais pourrais-je me faufiler à l’intérieur par cette étroite ouverture ?
À l’instant où j’allais tendre les bras pour tenter d’accrocher des doigts le rebord du châssis, des bruits de voix me sont parvenus assez distinctement. Les voisins ! Je les avais déjà presque oubliés, mais ils se rappelaient à mon bon souvenir ! À travers la haie de lauriers se glissaient grognements et gémissements, tandis que rampait sur les dalles de la terrasse le rai jaunâtre de la lumière du living. À croupetons, puis à ...