1. Mon mur a des oreilles


    Datte: 28/07/2020, Catégories: fh, 2couples, grossexe, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fsodo, échange, journal, confession, Humour prudes, Auteur: Pervenche M, Source: Revebebe

    ... paroles et au bruit qu’ils produisaient !
    
    — Dans ton cul, avait annoncé Jean-Louis. Dans son cul ? C’était donc envisageable ? Et quelques minutes auparavant, j’entendais Gabrielle dire qu’elle était grosse ! Oh ! Mon Dieu !
    
    Au moment où mon voisin a crié « Je viens ! Je viens ! », j’ai soudain pris peur. Allait-il venir me reprocher mon indiscrétion ? Ce n’était pas cela, bien sûr ! J’avais tellement honte, Seigneur, tellement honte !
    
    Entre mes jambes serrées, je sentais une pointe d’humidité. Je n’en pouvais supporter davantage ! Je me suis levée sans bruit et me suis rendue à la salle de bain pour me laver à l’eau froide ! Le contact avec le gant de toilette trempé et glacé m’a fait claquer des dents. Je revenais sur terre. Je me suis demandé à cet instant s’il ne serait pas opportun de déplacer mon lit à l’autre bout de la maison, mais la perspective de dormir dans la cuisine ou dans la salle d’eau ne me réjouissait guère.
    
    J’ai achevé une partie de la nuit dans un des fauteuils du petit salon, et je n’ai regagné ma couche qu’à l’approche de l’aube. Tout demeurant calme, j’ai dormi jusque midi. Ce soir, pourtant, je ne puis m’accorder cette fantaisie. Demain lundi je dois me réveiller en bonne forme à sept heures pour me rendre à mon travail. Je m’installerai dans le divan.
    
    23 MAI :
    
    Quelle idiotie, mon déménagement vers le salon, la nuit dernière ! Si les voisins avaient chahuté, je l’aurais entendu quand même. Moins fort sans doute, mais je l’aurais ...
    ... entendu. C’est resté calme. Ils ne font donc pas ça tous les soirs ?
    
    26 MAI :
    
    Incontestablement, je préfère mon lit à tout autre endroit pour dormir ! En semaine, je travaille, et mes voisins aussi. Voilà tout. Ils rentrent probablement aussi fatigués que moi et ils n’ont pas l’esprit à la gaudriole. C’est bien ainsi.
    
    30 MAI :
    
    Mon écriture devient épouvantable. Je ne maîtrise pas les mouvements désordonnés de mes mains. Je pressens que ma tension artérielle n’est pas encore revenue à la normale, malgré les médicaments que m’a prescrits ce matin le médecin. Dois-je le préciser ? Je n’ai pas pu me rendre à mon travail. J’ai téléphoné à Maître Duponchel pour le prier de bien vouloir excuser ma défection soudaine. J’ai cru percevoir un brin d’ironie dans sa voix lorsqu’il m’a demandé si j’avais fait des folies de mon corps ce dimanche…
    
    Il faut que je profite du silence relatif du moment pour coucher sur papier les événements qui se sont déroulés durant ce délirant week-end ! J’ai peur d’oublier des choses, une nouvelle fois, malgré que tout demeure encore bien frais dans ma tête, car mon état de fraîcheur personnel ne s’affiche pas au mieux. Tant pis si je mélange quelque peu !
    
    Tout a commencé vendredi. Je m’étais habituée au retour au calme, mais ce soir-là vers vingt-deux heures, lorsque je me suis glissée au lit, j’ai bien entendu qu’ils devaient faire une petite fête, à côté. Cette fois, pourtant, j’ai eu la bonne idée de faire usage de mes bouchons antibruit. ...
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