1. La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1045)


    Datte: 26/07/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: MAITREDOMINO, Source: Hds

    ... deux temps, trois mouvements, et Monsieur le Marquis ira se faire voir par la suite. Non je ne céderais pas à mes envies de soumission qui me tiraillent… Non, réfléchis ma grande, me disais-je, ma vie est tracée cher Monsieur, elle est faite de liberté, de strass, de paillettes, peut-être mais je m’y plais dans cette vie. Et faire de moi Sa chienne, Sa chose, il est malade à enfermer ce gars-là. C’est décidé …
    
    Ma décision est donc prise, je vais aller à ce rendez-vous de taré, je vais jouer un jeu et puis zou, j’appellerai mon agence pour signifier la reprise de mon travail. Adieu Monsieur le Marquis !... Subitement je me sentais mieux, mon énergie revenait. Je me préparai un bon petit déjeuner, bien décidée à honorer ce rendez-vous que, de toute façon j’allais expédier rapidement, histoire de Lui montrer de quel bois je me chauffe ! J’appelais un taxi au téléphone pour 13h30. Ah ! Je me sens mieux maintenant ! Ma vie va reprendre son cours normal. Ah oui, c’est vrai, dans six jours, je dois défiler en Arabie Saoudite pour un grand Couturier français. Je vais appeler l’agence… C’est dans cet état d’esprit qu’en deux temps, trois mouvements je fus prête, apprêtée, maquillée et qu’à 13h 30 précise, je montais dans mon taxi. Le chauffeur était un habitué qui était souvent venu me prendre, c’était presque devenu un ami.
    
    - Bonjour Gérard
    
    - Bonjour Isabelle, où allons-nous aujourd’hui.
    
    - 12 Avenue Daumesnil, Gérard, un rendez-vous d’affaire.
    
    - C’est parti.
    
    Le ...
    ... taxi avançait vite, avenue Foch, rond-point des Champs Elysées, l’avenue des Champs, la Concorde, la Chambre des Députés les bords de Seine… Je regardais la ville, un peu endormie sous son ciel gris, nuageux en ce début janvier, les gens s’affairaient la Vie est belle quand on sait où on va, me dis-je. Oui ma décision est déjà prise, adieu Monsieur le Marquis, me répétais-je. Je vais aller à votre rendez-vous, mais juste pour vous montrer que je n’ai pas peur, que j’ai du cran…
    
    Gare de Lyon annonça Gérard, puis,
    
    - Nous arrivons Isabelle !
    
    Je sortais de ma torpeur, le ronron de la voiture, la conduite assurée de Gérard, mon manque de sommeil, je m’étais presque assoupie.
    
    - Déposez-moi juste devant, s’il vous plait.
    
    - Parfait ! Je vous attends ?
    
    - Je ne sais pas, je vous ferai signe … ou plutôt non, repartez Gérard, je vous rappellerai le cas échéant.
    
    Je réglais ma course et m’aperçus que j’avais 10 minutes d’avance. Le ciel était toujours aussi gris, très bas, il va pleuvoir peut-être. Vite un café me redonnera de la vigueur ! Je m’engouffrais dans un petit troquet typiquement parisien, commandait un café bien serré, sans sucre. Il commençait à pleuvoir, une pluie très fine à la mode parisienne. Juste le temps d’avaler la purge infecte qu’était le café et j’entrais dans la Société Big Gel, au 12 de l’avenue Daumesnil. J’avais revêtu pour l’occasion, un chemisier de soie écru, assorti à une jupe relativement courte mais évasée, de forme que l’on dit « à godet ...