Avilissement
Datte: 25/07/2020,
Catégories:
fff,
magasin,
fsoumise,
fdomine,
humilié(e),
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
uro,
sm,
journal,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
... contraint à l’espoir. Je ressentis un premier orgasme sans avoir eu l’impression de m’être touchée. Une jouissance furtive qui me fit gémir de plaisir et de souffrance, mais une jouissance libératrice qui en réclamait d’autres.
Plus rien ne comptait que de brutaliser moi-même ma chatte pour tenter d’assouvir cette dévoration. Ma masturbation mêlait douleur et bonheur sur la moindre parcelle où je portais mes doigts, et aucune de leurs pénétrations ne me comblait. Seul m’importait le besoin d’aller plus vite, plus fort, plus loin, plus profond. Je flottais d’orgasme en orgasme, chacun ponctué de giclées expulsées par les contractions de mon vagin. Les échos mouillés de mes va-et-vient couvraient les railleries qu’ils attisaient.
Je n’eus même pas conscience d’atteindre au paroxysme, seulement la sensation que mon corps se vidait brusquement de toute ses tensions et décollait, haut, très haut… Plus rien ensuite qu’un bourdonnement qui bruissait dans mes oreilles, qu’une brume noire qui voilait mes yeux.
Les paroles qui me parvenaient assourdies cheminaient lentement jusqu’à mon cerveau ; j’avais du mal à en saisir le sens. Leur signification me semblait superflue : je savourais un intense moment de plénitude, et cela suffisait à me faire oublier tout le reste… Trois syllabes plusieurs fois répétées finirent tout de même par imprimer mon esprit d’un mot qui me tira de mon apathie : dé – pra – vée.
J’étais partie si loin que je dus faire un effort presque ...
... insurmontable pour réaliser qu’il s’agissait de moi. Entre mes paupières mi-closes, je distinguais vaguement une silhouette blanche dans un halo brouillardeux. Quand ma vision se précisa, je reconnus la jeune fille qui rapportait ma robe. Immobile à deux pas de moi, elle regardait, comme médusée, une flaque qui s’élargissait paresseusement à ses pieds. Une bouffée de honte absolue me submergea : j’avais lâché mon urine en jouissant.
— Relève-toi, grosse cochonne ! s’emporta la voix de ma Maîtresse au milieu des commentaires scandalisés. Allons, debout, et va te faire nettoyer. J’aurai décidément de nombreuses heures à consacrer à ton éducation pour te rendre à peu près convenable…
J’obéis. Je me levai maladroitement, tremblant sur mes jambes, mortifiée, pleurant à chaudes larmes, maudissant en moi-même ma faiblesse et ma veulerie. Et pourtant, une petite lumière me réchauffait le cœur. J’étais absolument déshonorée mais Madame Ève me gardait ! Entre deux sanglots, je m’enquis piteusement de la direction des toilettes. Personne ne prit la peine de me répondre. Je dus attendre dans mon jus la fin d’un échange de courtoisies entre la gérante et ma Maîtresse.
— Je suis vraiment désolée de ce manque de discipline de Colette, disait celle-ci. Bien entendu, vous me ferez envoyer la facture du détachage de votre moquette.
— Mais non, nous prendrons cela en charge, répondait l’autre ; il n’est pas question de vous faire payer un incident dont vous n’êtes pas responsable.
— Mais si, j’y ...