Avilissement
Datte: 25/07/2020,
Catégories:
fff,
magasin,
fsoumise,
fdomine,
humilié(e),
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
uro,
sm,
journal,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
... remplirent de confusion une nouvelle fois. La chaleur de mon sexe semblait l’avoir quitté pour monter sur mes joues. Que faire ? S’abandonner au délire érotique dans une folie orgiaque de copines à poil est une chose ; s’exhiber seule nue devant des bourgeoises en toilettes de luxe en est une autre. Debout au milieu de leur cercle, je serrais mes cuisses dans un tardif et ridicule réflexe pudique. Les miroirs du salon me renvoyaient sous de multiples angles les reflets de mon attitude risible. Je n’osai porter la main à mon ventre ni même à mes seins.
Avec un soupir de soi-disant désespoir, Madame Ève reprit son ton directif :
— Regardez-moi, Colette ! Écartez les jambes!… Plus large ! Vous avez peur d’exposer votre moule, à présent ? Cambrez-vous !… Encore ! Voilà, c’est mieux. Vos mains sous les seins, maintenant… Soulevez-les… Plus haut ! Bien, lâchez-les… Non ! Je vous ai dit de les lâcher, pas de les retenir. Recommencez !… Voilà, le plus haut possible. Étirez-les !… C’est tout ? Bon, lâchez-les. Oui, d’un coup ! C’est ça. Ils sont lourds, hein ? Douloureux ? Eh bien, recommencez !… Allez, encore !… Encore !
Comme une automate, j’obéissais à chaque injonction. Mes seins me semblaient peser des tonnes, plus lourds et plus douloureux au fil de l’exercice. Je les sentais ballotter après chaque retombée. Je les imaginais qui s’allongeaient comme les mamelles d’une chèvre. J’entendais les rires que le spectacle provoquait. Je touchai mes tétons, je les croyais ...
... énormes ; ils étaient gros, sans plus, mais durs, tendus, gorgés de sang, et si sensibles… Je fermai les yeux.
— Regardez-moi, Colette, je vous l’ai déjà dit ! Je ne le répèterai plus, me réprimanda ma Maîtresse. Gardez les yeux ouverts, sinon je vous envoie continuer votre pantomime dans la rue. C’est compris ? Bon, caressez vos seins à présent. Massez-les… Une main sur chacun. De la base vers le bout. Pressez-les… Recommencez, comme pour vous traire… Encore !… Les tétons, maintenant. Faites-les rouler entre le pouce et l’index. Serrez… Relâchez… Serrez… Relâchez… Ils font mal ? Sucez-les ! Mais oui, avec une telle poitrine vous pouvez y arriver !
Ma chatte suintait comme une source. L’alternance des pressions et des caresses sur ma poitrine m’envoyait des ondes délicieuses dans le ventre. Mon vagin y répondait par des coulées de cyprine. Je repensai à la mosaïque de nu évoquée par Madame Ève : le décor d’une fontaine avec ma touffe humide en guise de mousse…
Je pris un sein à deux mains et l’allongeai vers ma bouche. En penchant la tête, je pouvais lécher le bout. Le frôlement de ma langue humide apaisait la douleur. J’aspirai mon téton, le suçai, le mouillai, le cajolai. J’éprouvais un plaisir veule à me prêter à ce jeu dégradant. Je fis de même avec l’autre sein. La tension dans ma poitrine paraissait s’apaiser un peu, mais les contractions de ma vulve augmentaient d’autant. J’attendais – j’espérais – la suite. Elle vint, enfin !
Madame Ève installa une serviette ...