Accueil de déshérités 2
Datte: 23/07/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Accent, Source: Hds
... le plus fou de notre vie amoureuse, j’oublie la soirée affreuse. Je la plie, je la renverse sur le bord de notre matelas.
Déjà je suis agenouillé entre ses cuisses. Ma langue tout doucement parcourt le tour de la vulve. Je hume l’odeur. Mon doigt a provoqué une humidité, avec cette odeur si particulière propre à ma femme : je prends mon temps, mes petits lapements surprennent de façon irrégulière, légers ou appuyés. Tantôt je pique de la pointe, tantôt la surface de la langue court, lèche une ligne et dépose un peu de salive. Des gémissements à peine audibles me révèlent que Lili reçoit le message. Quelques soubresauts des hanches confirment. Je m’applique à me freiner.
. Quand ma langue aborde le centre, mes lèvres se posent sur l’extérieur. Cette fois c’est le bassin qui se soulève un peu, retombe pour mieux rebondir, colle les grandes lèvres à ma bouche dévorante, aspire toujours davantage ma langue mobile et fouineuse. Je happe tout ce qui se présente, en douceur ou fermement, je bois à sa fontaine énervée. Enfin j’atteins ce bouton délicat perché dans la partie supérieure, je le débusque, rejette son capuchon protecteur. Là aussi la tendresse, l’effleurement délicat éveillent plus sûrement la volupté.
Cette avance lente accélère le souffle de Lili, transforme ses gémissements en petits cris, des cris lents, dont la fréquence augmente, s’emballe. Je suce le clitoris tendu, raide mais minuscule, si ...
... suave au bout chatouilleur de ma langue expérimentée et canaille, petit bouton si réactif, perle ultra sensible. Enfin le bassin de Lili s’arque, fesses et reins soulevées par la violence de la tempête qui la secoue, pieds en appui sur le bord du matelas à une extrémité, arc ne reposant que sur les épaules de l’autre. Je me redresse et présente ma verge dure dans sa meilleure forme, je l’appuie tout doucement, je la fais vibrer, aller et venir du clitoris au bas de la vulve, je l’agite de petites secousses et Lili me supplie, m’appelle d’une voix grelottante.:
- Viens, prends-moi!
Elle tend à l’extrême la courbe de son corps pour m’engloutir. La pénétration à cet instant précis, au paroxysme du désir, a un effet immédiat, me bouleverse. L’orgasme, irrépressible, incontrôlable submerge Lili, elle s’effondre, yeux hagards, bouche grande ouverte. A la recherche de son souffle, elle ahane, ses expirations sont irrégulières, mettent longtemps avant de revenir à un rythme régulier et apaisé. Je me retire avant d’avoir éjaculé, volontairement.
- Mais toi, tu n’as pas joui ? Dis, tu as plaisanté, ton break, c’était pour me faire peur ?
Ce rappel à la réalité me fait mal. Non ce n’était pas qu’une mise en garde. Quand je disparaîtrai elle saura pourquoi. Il est inutile d’insister ce soir
- Dors mon amour.
Elle s’est offerte, elle est heureuse, elle s’endort, sens au repos. Je retrouve mes tourments. Demain…