Accueil de déshérités 2
Datte: 23/07/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Accent, Source: Hds
... au cœur. »
A quoi ton admirable collègue a répliqué :
« Ce n’est pas ton cœur qui trempe ta culotte. Et cette odeur sur mon doigt, c’est celle de ton cœur ? Tu te moques ? »
Peut-on être plus explicite? Lorsqu‘il t‘a invitée à l‘hôtel parce qu‘il avait envie de toi, où l‘as-tu envoyé ? Tu lui as rétorqué :
- Va au « baisoir, » Georgette te soulagera.
- Tu vois bien que je l’envoyais au diable.
- Donc ce généreux et admirable homme use de Georgette les autres soirs, dans l‘établissement ? C(est bien un bordel sous couvert d’œuvre de bienfaisance. Qui me dit que tu ne fais pas comme lui avec un chouchou dans ce sublime établissement de débauche? J’ai bien compris ce que tu appelles habituellement le « don de soi » ou la « chaleur humaine » et Robert m’a éclairé sur tes activités « d’organisatrice des plaisirs sexuels »
- Je reconnais que tu as l’ouïe fine. Ne serais-tu pas ce nouveau qui a fui ce lieu de perdition? Si tu m’as suivie, tu as pu entrer pour y passer le temps en attendant ma sortie ? N’aurais-tu pas expérimenté notre service aux déshérités ? Tu serais un malheureux en manque d’amour ou de chaleur humaine ? Tu voles plus malheureux que toi
- J’avoue, ma curiosité m’a poussé dans un box, mais je me suis sauvé.
- Ah ! Voilà. La soupe était bonne ? La bouche de la fille accueillante ? Avais-tu besoin d’aller te faire sucer et masturber à travers un trou? Je ne te suffis plus ? J’aurais dû te pomper le sperme avant de quitter la maison ? Et tu ...
... oses venir me faire la morale ? Tu ne manques pas de toupet. Moi j’organise, oui, mais je ne participe pas ! Je rends service, je ne cherche pas mon plaisir. Alors, piano mon ami.
- Ce qui ne passe pas pour moi, ce n’est pas ça. Ma découverte la plus décevante, c’est ta conduite ambiguë.
- Quoi donc ? En quoi ma conduite pose-t-elle un problème pour toi ?
- Tu n’es pas claire avec toi-même. Robert, sous le lampadaire t’a embrassée. Vous avez échangé un long baiser. J’insiste sur l’échange, la réciprocité du baiser.
- Il n’y a pas eu de réciprocité.
- J’aurais mal vu ! Pourtant vous m’avez laissé largement le temps de regarder. C’est ce baiser long, interminable qui m’a blessé. Tout le reste en a été la conséquence, c’est pendant que tu t’abandonnais et que tu participais à ce baiser, que ton séducteur a pris avec ses mains possession de tes seins gentiment offerts pour les mouler dans ses paumes, de ton ventre longuement caressé et de ton sexe fouillé à loisir au point d‘en extraire ton jus intime. Si tu t’étais dégagée, si tu avais retiré ta bouche ou mordu la sienne; il n’aurait eu ni le temps ni l’occasion de se livrer à tous ces attouchements à caractère sexuel évident.
- Il m’a surprise et pliée… Mais ça n’a pas duré aussi longtemps que tu le dis. Je n’ai pas perdu la notion de la durée.
- Reste à savoir si c’était la première fois ou si c’est devenu une habitude ? Car tu n’as pas détourné ta bouche, tu ne l’as pas mordu. En as-tu seulement eu envie ...