L'apprentissage
Datte: 23/07/2020,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: bychauderlos, Source: Literotica
... Et les mots me manquent pour vous décrire sa fente délicatement ourlée de carmin, mouillée par la rosée… Plus bas, dans le vallon ombreux de ses fesses, se nichait son petit trouffignon, palpitant tel un oiseau affolé… Je me perdis un long moment dans la contemplation de ce spectacle ravissant, enivré par les fragrances qu'elle dégageait.
N'y tenant plus, je plongeais entre ses cuisses, dégustant son nectar, goûtant sur chacun de ses replis des saveurs nouvelles, montant sur la cime de son bouton érigé avant de descendre jusqu'à la frontière tenue qui sépare ses deux mondes. Comme elle mouillait, son plaisir faisant ruisseler ses jus, j'avais de la peine à ne pas en laisser perdre une goutte. C'était un ravissement, un enchantement, elle ronronnait telle une chatte repue, ses doigts fins me saisissaient par les cheveux, guidant ma langue inquisitrice là où sa fantaisie souhait recevoir mes hommages. Mes doigts vinrent se joindre à cette sarabande, dansant, furetant, tourbillonnant, virevoltant, au gré de ses soupirs, jouant sur ses chairs à présent brûlantes une partition en plaisir majeur, une ode à la jouissance. Soupirant, haletante, elle libéra les bondes de son plaisir lorsque j'introduisis un index décisif dans son anneau. J'en avais tellement envie…
Reprenant son souffle, elle se pencha sur mon visage tout tartiné de ses sucs et m'embrassa. Le "merci" qu'elle murmura fut la plus belle des récompenses. Puis, toujours sautillante, elle rabattit ses jupons, rajusta ...
... ses rubans et s'enfuit, laissant derrière elle un parfum délicat d'herbe coupée et d'algues marines… un parfum de regrets.
Elle ne parut pas au dîner. J'eu beau la chercher dans tôt le château, dans le parc, dans les communs… Disparue, envolée, comme une fumée qui se délite dans l'air du soir… Le portier m'appris qu'une voiture aux rideaux tirés, aux armes cachées à dessin par une tache de boue, l'avait cherchée, à la tombée du jour, l'emportant à grandes guides sur la route de P**.
Ainsi donc, tristement, s'achève le séjour de votre protégée. Je gage que, pour m'éviter des adieux pénibles, vous avez manigancé cette combinaison à mon insu. Tout à l'heure, Dorine est venu m'apporter un mouchoir de baptiste tout imprégné de ses parfums secrets, ultime souvenir de son passage. Tandis que je vous écris, je hume cette odeur, chagrin à l'idée de ne plus revoir cette ravissante enfant…
Donnez moi vite de ses nouvelles, chère Marquise, écrivez moi.
Votre Chevalier
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P**, ce 20 juillet 17**
Mon pauvre Chevalier attristé,
Ainsi donc, il suffit qu'une fraîche donzelle vous liasse goûter son nectar pour que je vous retrouve tout alangui, tout morose… Décidément, l'air de la campagne ne vous vaut rien, et il est grand temps que je vous fasse revenir à P**. Pour un peu, je parie que vous écririez des élégies noyées de larmes sur la belle enfant qui, emportée par une méchante Marquise, fait saigner votre cœur…
Rassurez vous, nigaud sentimental, votre élève se ...