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Dans le noir (1)
Datte: 19/07/2020, Catégories: Hétéro Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... J’arrive moi aussi ! Ça sent la neige ! La météo en annonce pour ce weekend ! Et chez nous tout va comme tu veux ? — Oui ! Oui ! Bon je retire la serviette pour te montrer que la soumise du Monsieur respecte ses directives ! En prononçant ces mots, j’éclate de rire ! Et je te vois qui souris également ! — Tiens ! Regarde ! Les fesses à l’air comme demandé ! Ça vous va Monseigneur ? — Mais je n’en ai jamais douté ! Que ne ferais tu pas pour ne pas perdre notre pari ! — Et toi, tu n’aurais pas quelque chose à me montrer, par hasard ! — C’est de cela que tu veux parler ? Tu joins le geste à la parole et tu ouvres ta braguette ! La chose qui en sort n’a pas vraiment les dimensions ordinaires du repos chez un travailleur normal ! — Mais ma parole, tu bandes ! Mais c’est vilain cela, Monsieur ! Et vous déballez comme ça votre marchandise sur votre lieu de travail ! Que va dire votre secrétaire ? — Comment veux-tu que devant un cul pareil, je reste de marbre ? Je ne suis pas en bois, bon sang ! Bien ! Alors je bosse un peu, puisque personne n’a encore perdu. Bise ma belle et à plus tard ! Je quitte avec beaucoup de difficultés cet écran où ton image reste comme figée. Je n’arrête pas ma transmission et je sais que tu peux suivre mes faits et gestes depuis ton bureau ! J’imagine aisément la scène si un de tes employés ou ta secrétaire entre dans ton espace de travail. Si tu oublies ou si tu ne cliques pas assez vite sur la fenêtre où je dois figurer ...
... en bonne place. Je reprends rapidement une cadence normale, allant ici ou là dans la maison ! Je ne me préoccupe plus de cette fenêtre ouverte sur notre vie, sur la lucarne à travers de laquelle, mes formes peuvent être vues ailleurs. Mais il faut aussi que notre futur proche soit assuré. Et je dois finalement quitter cette nuisette confortable qui colle à ma peau, pour me vêtir. Je ne peux pas décemment me rendre à la boulangerie ainsi. Je fouille dans le dressing et le pantalon que je passe n’est pas aussi agréable que je l’aurais voulu. Je le retire et puis me dis qu’une entorse à ce pari idiot ne se verra pas. Alors je mets une culotte, puis par-dessus revient le « flute ». Un soutien-gorge avant que de faire glisser sur ma poitrine un pull en laine à col roulé. Puis vient la séance coiffure, bien sûr. Mais pas de soins sophistiqués, juste le plus élémentaire des coups de brosse. Le vent dehors se chargerait sans doute de déranger les mèches trop impeccablement peignées. La dernière touche reste l’anorak et me voilà prête pour affronter ce novembre pénible. Un dernier regard sur l’écran bleu où seul l’encart ouvert sur notre cheminée reflète les flammes qui pétillent, et je file rapidement. Un bon kilomètre pour me rendre au cœur du village, sous une bise coupante et froide, un kilomètre à longer le lac aux couleurs du ciel gris. Nous échangeons quelques mots avec la vendeuse, puis je me dirige chez notre boucher. Là encore le sujet c’est la neige. Celle qui va ...