1. Dans le noir (1)


    Datte: 19/07/2020, Catégories: Hétéro Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    Dans le noir, j’ai posé simplement ma tête sur ton bras tendu en travers de mon oreiller. J’adore cette position et la nuque bien calée, je ferme encore les yeux, savourant chacun des instants qui me restent à paresser avant que tu ne te lèves. Ce petit rituel matinal nous garde enlacés, avec juste en guise de lumière, les chiffres rouges du réveil au plafond. Derrière les persiennes, dehors, j’entends comme un sifflement. Le vent de novembre qui court sur le lac et vient frapper les murs de bois de notre chalet, se rappelle à notre bon souvenir.
    
    Dans la tiédeur de notre couche, je me tourne légèrement vers toi, mais tu ne bouges pas d’un pouce. Ma main qui a accès à ta poitrine vient lentement folâtrer entre tes deux minuscules mamelons et je fourrage quelques instants dans cette légère moquette qui couvre ton torse. J’ai perçu ce délicat soupir, qui m’indique que tu ne dors plus. Je n’ai pas envie de te voir quitter le lit. Cette main que je laisse flâner sur ce ventre nu, je la guide doucement plus bas, à la recherche de ce centre de toi que je sais déjà en alerte.
    
    Mais mes doigts n’insistent pas sur cette petite chose flétrie qui somnole encore, mais pour combien de temps ? Ils filent sur les cuisses chaudes, se lovent entre l’une et l’autre, pour mieux remonter et dans ma paume, le petit sac frémit maintenant. Je referme la main, enserrant entre mes phalanges les deux boules qui le remplissent et là, enfin, tu laisses échapper un soupir plus fort. Tu viens d’un ...
    ... simple geste me confirmer ton éveil, juste en entourant mon épaule nue de ta grosse patte.
    
    Ce contact me donne le vertige presque instantanément. Ensuite, tu ne bouges à nouveau plus. Je desserre mon étreinte et de deux doigts seulement, je longe la tige encore flasque. Quand j’atteins le sommet de cette chose palpitante, entre mon index et mon pouce, j’étire précautionneusement la peau qui coulisse aussitôt. Je sens qu’imperceptiblement tu te cabres, suivant en cela le mouvement de recul de mes doigts. Dans ma paume, j’ai désormais une ogive douce comme du satin et cette petite bête a quelques soubresauts.
    
    Elle enfle plus vite que je ne le voudrais, elle gonfle alors que je me borne à remonter mes phalanges. Ta respiration s’est accélérée et tu respires plus fort. Je comprends que ma caresse te fait de l’effet, mais surtout je le sens. Ta main libre, qui jusque-là était je ne sais où, vient se poser sur ma joue. Elle lisse celle-ci et tu la laisses dériver sur mes lèvres. Le doigt que tu y passes me chatouille et je glousse presque en m’ébrouant, pour tenter d’échapper à ces « guili-guili » insupportables.
    
    Comme je ne parviens pas vraiment à éviter ceux-ci, je fourre ma tête au plus profond du creux de ton épaule, ma bouche tournée vers ta poitrine. Hors d’atteinte de tes doigts câlins, taquins, je continue quand même les mouvements que mon poignet vient d’entamer, sur ta tige. Tu creuses ton bassin non pas pour m’échapper, mais pour essayer de donner plus d’ampleurs à ...
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