1. Petite robe noire à l'hôtel Lutétia


    Datte: 19/07/2020, Catégories: fh, prost, hotel, collection, fsoumise, hdomine, revede, noculotte, Oral Auteur: ÉlodieParis, Source: Revebebe

    Vous savez tous que ma timidité maladive m’empêche depuis toute jeune de faire et de vivre plein de choses. J’ai toujours rêvé de trouver cette force d’être une femme qui assume sa féminité et son insouciance. Je calcule trop, me pose mille questions, doute de tout. Dans le récit suivant, je partage avec vous la Princesse que j’aimerai être un jour. Une femme désinvolte et libre, sans plafond de verre, qui gère totalement ses envies. Je me dévoile à vous pour vous faire découvrir cette femme cachée au fond de moi, la vraie petite salope telle que je m’imagine pouvoir être un jour.
    
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    Je rentrais de mon shopping du samedi après-midi dans les boutiques de Saint-Germain-des-Prés. J’étais tombée par hasard au BHV sur une petite robe noire qui me sublimait. Une coupe originale d’une designer catalane inconnue, probablement promise à un bel avenir. Rares étaient les fois où une robe me tombait comme si elle avait été dessinée et coupée pour moi. Aucune retouche. Impeccable. Et en plus, assortie avec mes chaussures préférées que je portais aux pieds. Un don de Dieu. Il fallait que je joue au loto. Un achat d’impulsion à presque cinq cents euros quand même. Mais je valais un million de dollars dedans. J’étais folle. Du coup, je décidai de la porter sur-le-champ. Sans soutien-gorge, pour que mes petits tétons soient en contact électrique avec ce tissu si léger. Je rayonnais, les gens autour me regardaient, hommes et femmes. Je lisais dans leurs regards de ...
    ... l’envie et de la jalousie, ce qui me confirmait que cette petite robe était juste une tuerie. J’étais transportée de joie.
    
    Au rez-de-chaussée, je fis un petit tour au rayon parfums pour me mettre un soupçon de Coco Mademoiselle. Sur le chemin de retour, je passais devant l’hôtel Lutétia, tout récemment inauguré après trois ans de travaux. Sa devanture classique rénovée était resplendissante. L’éclairage tout neuf sublimait les détails architecturaux de la façade. Le jeune et beau portier me fit un sourire. C’était le signe que j’attendais pour me décider à y entrer. Je me laissai guider par mes sens.
    
    J’adorais le charme des grands hôtels. Mes amies avaient toujours peur d’y rentrer et de ne pas y être à l’aise. Au contraire je me sentais bien dans ces endroits au charme éternel et apaisant. Surtout aujourd’hui, dans ma robe de princesse. J’adorais le nom du bar, Joséphine, faisant résonnance à cette libertine et intellectuelle épouse maîtresse de Napoléon.
    
    J’avais lu un article sur les choix judicieux du fameux décorateur Michel Wilmotte. Il avait combiné la rénovation des monuments de France avec un style résolument moderne. Tout était merveilleux. Les couleurs, les tentures, les miroirs. J’effleurai la froideur du comptoir en contraste avec la chaleur de la pièce, sourire aux lèvres, m’électrisant de tant de beauté. Un son d’un piano résonnait au loin. Tout n’était qu’enchantement. Ayant trop contemplé la rénovation des plafonds, la tête me tournait.
    
    C’est alors que ...
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