1. Histoires de cocus (extra)ordinaires (4)


    Datte: 19/07/2020, Catégories: Hétéro Auteur: yannlakeu, Source: Xstory

    ... lendemain. Que pouvais-je faire ? Aller vers lui et lui dire : "Dis-donc Idris, ça te dirait de faire l’amour avec moi" ? Je laissai tomber mais, incidemment je le questionnai. Où vivait-il, quels étaient ces loisirs, avait-il une petite amie (non, pas en ce moment... il m’avoua être peu fidèle... pas prêt à se caser mais prêt à saisir les occasions pour "s’amuser") ? J’y vis une opportunité. Mais voudrait-il de moi ? Personne jamais ne m’avait draguée que mon mari et moi, je n’avais jamais dragué personne.
    
    Un lundi, après les fêtes, quand il ne vient pas grand monde au magasin une fois que les gens ont échangé les articles non souhaités ou défectueux, je récupérai des heures, laissant le rayon à un collègue. C’était en fin d’après-midi. Idris venait de partir. Je le vis qui attendait le bus. Saisir l’occasion...
    
    — Idris, tu veux que je te dépose ?
    
    — Non, c’est bon, j’suis pas pressé.
    
    — Moi non plus, si ça peut t’arranger.
    
    — Bon, ben OK mais c’est parce qu’il ne fait pas chaud.
    
    Il m’indiqua la direction d’un petit ensemble, pas très loin de chez moi où il louait un appart en colocation avec son cousin Basil.
    
    — Tu prends un jus ?
    
    — J’veux pas déranger (Oh que si que je voulais et j’en voulais du jus... même du jus de bite...) !
    
    — T’inquiète. Basil il est pas là, il donne des cours jusqu’à 20 H 30.
    
    — Il est prof ?
    
    — Oui, d’arts martiaux et de combats, des trucs comme ça.
    
    — Ah !
    
    C’était au deuxième. Nous prîmes les escaliers. Il marchait ...
    ... devant moi. Ses fesses musclées et ses cuisses dessinées étaient parfaitement épousées par le jean serré. Mon cœur battait la chamade. Allais-je oser ? Dans le fond, j’espérais qu’il ferait le premier pas mais comme j’étais sa supérieure et huit ans plus âgée que lui, peut-être n’oserait-il pas.
    
    — Oh c’est sympa ! Dis-je en entrant dans la cuisine-salle à manger.
    
    — Ouais. Excuse, c’est pas bien rangé. On s’est amusé ce week-end, alors... mais mets-toi à l’aise
    
    De fait, l’évier regorgeait de plats et de casseroles sales et la table n’avait pas été essuyée. Tout en enlevant mon manteau, j’inspectai la pièce.
    
    — Tu me montres le reste ?
    
    — Ouais, bien sûr.
    
    — La salle de bain. Là aussi on sentait une présence exclusivement masculine et assez peu ordrée.
    
    — La chambre de Basil... mais bon, je te fais pas rentrer.
    
    — Ma chambre... mais tu regardes pas le désordre... j’ai pas eu le temps de ranger ce matin.
    
    — Jolie !
    
    Elle était spacieuse, sous les toits avec poutre apparente (hmmm poutre apparente... association d’idées...), une table basse avec la télé dessus, une penderie ouverte et, comme lit, juste un matelas posé au sol avec la couette en bouchon et à côté plusieurs kleenex usagés. Je me souvins alors d’une mise au point que ma mère avait eue avec mon frère aîné quelques années plus tôt. Je n’étais pas censée entendre mais j’avais compris l’emploi qu’il en faisait... Mon frère avait jeté l’objet du délit dans sa poubelle à papiers et, subrepticement, ...
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