1. Entrons dans la danse


    Datte: 18/07/2020, Catégories: fh, boitenuit, danser, Humour Auteur: Samuel, Source: Revebebe

    ... sensuelles, rarement exaltantes pour tout dire. Mais il y avait des exceptions. Ainsi la première fois que nous avions entenduLa décadanse, de Serge Gainsbourg, qui commençait ainsi :
    
    Nous étions chez des amis, une soirée assez arrosée de poudre… Il était genre trois heures. Un type dégueulait sur Gainsbourg, bourgeois pourri,Aux armes, etc. Les autres étaient déjà partis dans le trip ensommeillé d’une dose de trop. Avec Cléa, on ne touchait pas vraiment à toute cette dope. On se mit à suivre les indications de la chanson. Je me retrouvais dans son dos et, passant par l’échancrure de son boléro, je lui caressais les seins qu’elle avait libres. Puis, dans l’indifférence générale, je me collais à elle et je relevais sa jupe pour lui peloter les fesses. Comme nous étions seuls encore un peu vivants dans cette nuit poudreuse, je dégageais mon sexe pour le passer entre les jambes de ma partenaire. Cléa le saisit à pleines mains, lui redonna une bonne vigueur et se l’introduisit. La chanson se terminait :
    
    — Ouais, Gainsbourg, c’est à chier ! Pour baiser là-dessus, il faut être sacrément craignos !
    
    Il n’y avait que lui qui avait vu quelque chose et il était mort de jalousie. Cléa ne prit même pas la peine de redescendre les pans de sa jupe et elle passa devant lui le cul maculé pour se rendre aux toilettes.
    
    Tout récemment, je reçus une invitation pour un bal costumé. J’allais mettre ça directement à la poubelle, mais Diana, avec qui je vis désormais, me dit :
    
    — Oh ...
    ... non, pour une fois qu’on peut se marrer un peu. On y va.
    
    Moi, je n’étais pas très chaud. Ce n’est pas que je n’aime plus danser, c’est que maintenant j’ai de l’arthrose… Oui, eh bien, il n’y a pas de quoi rigoler… Bien sûr, pour un slow, ça irait encore, mais les danses d’aujourd’hui… Je vais souffrir le martyre. Mais quand Maryse, Cléa ou Diana ont décidé quelque chose… Oui, j’ai toujours été un peu faible… Alors on y va. Il faut juste décider en quoi on se déguise.« Et si on prenait les années 1920 et une tenue charleston ? » L’essayer dans la tête, c’est l’adopter dans les faits.
    
    On se rend dans une boutique de location de costumes. Diana, robe noire et grise, avec boa assorti, bas résille et chaussures dorées, avec en prime un fume-cigarette de vingt centimètres. Pour moi, c’est plus banal : veste et pantalon gris avec rayures, chapeau noir, tout cela assorti de bretelles blanches. Et on est partis.
    
    La soirée commence très mal. À peine arrivée, Diana se fait agresser par une nana excitée parce qu’elle porte exactement la même tenue.
    
    — Enfin, merde, il fallait répondre à l’invitation que vous avez reçue et dire en quoi vous alliez vous déguiser. Justement pour éviter les doublons. Vous ne l’avez pas fait. On n’aurait pas dû vous laisser entrer. Maintenant, le mal est fait. Mais il faut que vous changiez de tenue. Il le faut !
    — Où voulez-vous que je trouve une autre tenue ?
    — Débrouillez-vous, mais le charleston, c’est MOI, ce soir. Monsieur peut rester comme il ...