1. Entrons dans la danse


    Datte: 18/07/2020, Catégories: fh, boitenuit, danser, Humour Auteur: Samuel, Source: Revebebe

    La danse, la danse, la danse… Tout est là. J’avais douze ou treize ans et pour la première fois je me trouvais sur une piste de danse. Je ressentais devant cette musique et le frôlement des corps comme la visite d’un monde nouveau, inconnu, sulfureux aussi. Puis quelques années après, je dansais tous les samedis et dimanches dans divers clubs.
    
    À cette époque, c’était systématiquement une alternance de slows et de rocks. On commençait toujours par le rock, pour épuiser un peu nos vigueurs un peu trop contenues. C’était acrobatique : des figures de plus en plus compliquées. On rattrapait sa partenaire comme on pouvait sur des musiques de Chuck Berry ou Fats Domino. C’était à qui prendrait le plus de risques pour épater la galerie. Puis, brusquement, la lumière se tamisait et on entrait dans l’atmosphère du slow.
    
    En général, si pour le rock on changeait souvent de partenaires, pour le slow, on gardait la main sur la même copine. Moi, c’était Maryse. Le slow nous enlaçait de sa musique sirupeuse parfois, nos mains caressaient toutes les parcelles du corps de l’autre qui étaient permises ; le baiser se faisait profond, chaud, et il durait, durait… Vers la fin de la musique, mes doigts avaient fureté sous le corsage et la main de Maryse vérifiait mon érection. Dans cet état de catalepsie érotique, la salle s’allumait sans prévenir pour le retour du rock, nous laissant dans une surprise telle qu’on avait du mal à réagir et à nous rajuster (car le slow nous déshabillait, très ...
    ... légèrement certes, mais tout de même). On reprenait nos esprits et c’était reparti pour une nouvelle séance de rockabilly endiablé.
    
    Un jour, j’avais invité Maryse à la maison, les parents nous ayant fait confiance, comme ils disaient. J’avais mis le disque d’AdamoMais laisse mes mains sur tes hanches, et nous dansions tout doucement. Et, par jeu, je défaisais le premier bouton de son chemisier. En souriant, elle me rendit la pareille en déboutonnant ma chemise. Et ainsi de suite, on voulait voir qui s’arrêterait le premier. C’est elle qui s’attaqua la première à mon pantalon. J’en fis autant avec sa jupe. Et on se retrouvait en sous-vêtements alors que le disque d’Adamo se terminait.
    
    Je mis un rock pour chauffer l’ambiance. On fit en slip et soutif toute une série de passes que nous avions l’habitude de réaliser. Mais avec cette différence que nous en profitions à chaque porté pour déshabiller encore un peu plus l’autre. On a fini quasiment nus et j’ai placé sur la platine les Moody Blues. Maryse m’a pris dans ses bras et a continué à danser très lentement tout en pliant un peu les jambes ; c’était une invitation évidente. Mon pénis gonflé trouva vite sa place et la pénétration se prolongea durant tout le slow. Sur les dernières notes deNights in white satin, j’éjaculai sur ses pieds.
    
    Bien plus tard, je faisais la connaissance de Cléa, une sacrée danseuse elle aussi. On allait aux « Bains », et dans tous les endroits à la mode. Des soirées un peu décadentes, assez peu ...
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