1. Les chaleurs reviennent


    Datte: 10/07/2020, Catégories: fh, extracon, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, Auteur: Juliano, Source: Revebebe

    On était en début d’été. Une chaleur audacieuse avait envahi le pavé parisien, le soleil flattait avec vigueur les fronts écervelés des passants. Les robes de saison sortaient enfin des placards, les nu-pieds sillonnaient le bitume, les décolletés devenaient envoûtants, bref les femmes avaient fière allure, ça fleurait bon la saison des désirs. Fin juin.
    
    Je créchais seul à l’époque, je venais de vivre une rupture assez douloureuse mais, étonnement, je gérais cette fin d’histoire avec calme et recul. En ce début d’après-midi, je déambulais dans Paris, peinard, au rythme de mes godasses et de mes mollets. J’avais une dizaine de jours de vacances devant moi, et j’en profitais pour prendre le temps de le regarder passer. Je me sentais libre et léger, insouciant et paisible.
    
    C’est à l’angle de la rue Danton que j’entendis mon prénom. Demi-tour, volte-face, je tombai nez à nez avec Marie, cette charmante petite femme au sourire enjôleur, cette belle plante au joues et fesses dodues comme je les aime.
    
    — Julien ! Hé, comment ça va depuis le temps ?
    
    Et de coller ses lèvres à ma joue en signe d’enthousiasme. On bavarda une petite demi-heure sur le trottoir tout en se racontant nos vies. Mes yeux se perdaient parfois dans le décolleté de son haut crème qui laissait deviner une paire de seins robustes, lourds, conquérants. Je m’imaginais le nez entre ces deux obus, à goûter au confort qu’ils devaient fournir. On discutait, mes yeux suivaient le mouvement de ses lèvres, ...
    ... mon désir naissait dans la rue. J’avais toujours eu un petit faible pour elle, dès que je la croisais dans les allées de l’entreprise à l’époque, elle éveillait ma gourmandise, elle m’aurait rendu nigaud en moins de deux. Souvent, je m’imaginais la chevauchant dans les recoins de la boîte, sur un bureau, dans une zone de stockage, dans les toilettes pour dadames, sur un fauteuil en cuir tanné de la salle de pause.
    
    J’appris qu’elle avait eu un enfant avec son mec, et que tout allait pour le mieux. D’ailleurs, elle me proposait de venir dîner chez elle, dans le XIème la semaine suivante. J’acceptai avec plaisir, tout en lui précisant que je viendrai seul, rapport à mon récent célibat.
    
    Troisième étage gauche, sonnette. Elle m’ouvrit ; elle portait une petite robe bleu marine assez courte, et des bottines noires à talons. Dans le couloir qui menait aux pièces, je ne décollai pas les yeux de ce cul parfaitement rond et épais qu’elle dandinait nonchalamment. J’avais amené une bouteille de Chablis pour l’apéro. Dans le salon, je me rendis compte qu’il n’y avait encore personne.
    
    — Eh bien, où est donc ta petite famille, Marie ?
    — Ils sont sur la côte basque. Comme mon mec a plus de vacances que moi, ils sont partis hier. On ne sera que tous les deux pour diner, ça ne te dérange pas ? me demanda-t-elle d’un air malicieux.
    
    Tu m’étonnes que ça ne me dérangeait pas, j’en étais même ravi, avoir cette femme pour moi tout seul le temps d’une soirée, j’en étais comblé. C’était ...
«1234»