Madeleine, ma vieille voisine est une coquine
Datte: 10/07/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Yan Loutort, Source: Hds
... bordaient la Garonne de chaque côté.
Arrivés face à la place de la bourse, un square avec des bancs nous fait faire une pause. On s'assoit face au magnifique panorama qui s'offre à nous. Assis l'un près de l'autre, je m'étale en écartant mes bras sur le dossier. De cet endroit, on a une vue quasi totale sur les quais et les belles façades en pierre.
L'intérêt de notre situation est qu'elle permet de découvrir les différents quartiers qui composent la capitale aquitaine. De Saint Jean à Bacalan en passant par saint Michel, les Quinconces, et les Chartons, on a une belle perspective de Bordeaux et cela donne une bonne idée de sa géographie, du moins pour ce qui borde le fleuve. Tout en parlant, ma main droite glisse et se pose sur l'épaule de ma voisine. Elle tourne alors sa tête vers moi en souriant. Elle a l'air émue et je le suis aussi. Nous rejouons alors la fameuse scène de « Le quai des brumes », le film avec Jean Gabin et Michèle Morgan.
« T'as d'beaux yeux tu sais ?
Embrasse-moi ! »
Nos visages se rapprochent lentement. Nos lèvres se touchent, nos bouches s'ouvrent et nos langues se cherchent. Ses lèvres sont douces et ourlées. Pas du tout les lèvres d'une vieille femme. Notre baiser se prolonge longtemps, longtemps, avec parfois de brèves interruptions pendant lesquelles nos yeux se dévorent. Mais très vite nous avons le besoin de reprendre le contact.
Ma main gauche restée libre se pose sur son sein et ma partenaire ne fait rien pour la repousser, ...
... au contraire, elle pose la sienne sur mon entrejambe où elle trouve une bonne érection. Sans lâcher mes lèvres elle pousse un « mmmhhh » de satisfaction et frotte carrément ma queue à travers le tissu du pantalon.
Plus rien n'existe autour de nous. Comme tous les amoureux sur les bancs publics, nous n'avons que faire de ce qui se passe autour de nous, ni des regards des passants, ni du paysage que nous contemplions il y a peu de temps.
Quand enfin nous nous détachons, je vois les yeux de Madeleine qui brillent. Cette femme n'a plus quatre vingt ans. J'ai envie d'elle et je sens qu'elle est dans les mêmes dispositions vis à vis de moi.
« Que c'est bon ! Dit-elle doucement. C'est fou ce que c'est bon ! Tu n'a pas honte de profiter d'une vieille femme sans défense ?
Ni vieille ni sans défense. Tu es une belle femme qui me fait envie.
Moi aussi j'ai très envie de toi. Ma culotte est trempée depuis que je suis dans le bus et maintenant je ne te dis pas !
Ça prouve au moins que tu en as mis une.
Petit cochon ! Tu crois qu'à mon âge on se promène le cul nu ?
Et pourquoi pas ?
Ça m'arrivais autrefois, mon mari me le demandais, mais je suis trop vieille pour jouer à ça.
Je ne crois pas. Tu n'as pas de problème.... de fuite ?
Voyons ! Ça ne se demande pas... non aucun.
Qu'est-ce qui t'empêche de l'enlever alors ?
Ici ?
Chiche !
Mon jeune voisin est un vicieux ! Sur qui je suis tombée ? Tu... es sûr ? Si quelqu'un me voit ?
Je ne crois pas ...